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L'équipe olympique de réfugiés inspire et marque l'histoire

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L'équipe olympique de réfugiés inspire et marque l'histoire

De la toute première médaille de l'équipe à ses performances, en passant par quelques records personnels, les athlètes réfugiés ont affiché leur détermination et illustré le pouvoir du sport pour transformer des vies.
14 Août 2024 Egalement disponible ici :
Un homme porte le drapeau olympique dans un stade bondé, aux côtés d'une femme tenant un drapeau grec et d'autres personnes.

Les porte-drapeaux de l'équipe olympique des réfugiés du Comité International Olympique, Kasra Mehdipournejad (à droite) et Farida Abaroge (troisième à partir de la droite), participent à la cérémonie de clôture de Paris 2024 au Stade de France.

Une célébration sportive de quinze jours à Paris, entamée par des sourires sous un ciel pluvieux sur la Seine, s'est achevée dans la joie et la fierté pour l'équipe olympique des réfugiés, qui a remporté sa toute première médaille olympique.

Une célébration sportive de quinze jours à Paris, entamée par des sourires sous un ciel pluvieux sur la Seine, s'est achevée dans la joie et la fierté pour l'équipe olympique des réfugiés, qui a remporté sa toute première médaille olympique.

À l'initiative du Comité international olympique (CIO) et de la Fondation olympique pour les réfugiés (ORF) - avec le soutien du HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés - l'équipe olympique pour les réfugiés a été créée pour donner aux athlètes déplacés de force la possibilité de faire valoir leurs talents sur la scène sportive la plus prestigieuse. L'équipe a fait sa première apparition aux Jeux olympiques de Rio 2016.

« Ces athlètes réfugiés ont surmonté d'immenses défis. Leurs succès rappellent au monde entier ce qui peut être atteint lorsque les réfugiés reçoivent un coup de pouce pour poursuivre leurs rêves », a déclaré Kelly T. Clements, Haut Commissaire adjointe du HCR, qui a assisté à la cérémonie de clôture.

« Au terme de ces Jeux qui auront été historiques pour l'équipe olympique des réfugiés, nous pouvons affirmer que ces 37 athlètes ont démontré ce que les réfugiés peuvent accomplir s'ils ont la possibilité de s'épanouir », a déclaré Jojo Ferris, responsable de la Fondation olympique pour les réfugiés.

La boxeuse Cindy Ngamba a remporté une médaille de bronze dans la catégorie des 75kg, devenant ainsi le premier membre de l'équipe olympique des réfugiés à monter sur le podium. Mais ce succès historique n'est que l'une des nombreuses performances notables.

En athlétisme, Dominic Lokinyomo Lobalu est passé à une fraction de seconde d'une médaille dans la finale du 5 000 mètres masculin, terminant quatrième. Plus tôt dans les Jeux, Perina Lokure Nakang et Jamal Abdelmaji ont tous deux réalisé des records personnels dans leurs courses, respectivement le 800m féminin et le 10 000m masculin.

Pour les épreuves aquatiques, trois athlètes réfugiés en canoë ont atteint les quarts de finale : Fernando Dayan Jorge Enriquez dans le canoë 1000m masculin, Saeid Fazloula dans le kayak 1000m masculin et Saman Soltani dans le kayak 500m féminin.

Quelle que soit leur classement dans la compétition, les 37 membres de l'équipe olympique des réfugiés ont fait preuve d'une détermination et d'un courage extraordinaires dans les 12 sports qu'ils ont pratiqués à Paris 2024, portant ainsi le drapeau au nom des 120 millions de personnes déplacées de force dans le monde.

Lors des Jeux de Tokyo 2020, 29 athlètes réfugiés ont concouru, dont le cycliste sur route Masomah Ali Zada, qui a dirigé l'équipe olympique des réfugiés à Paris en tant que chef de mission et porte-parole. Lors de la cérémonie d'ouverture à Paris, les porte-drapeaux de l'équipe étaient Cindy Ngamba et Yahya Al Ghotany, qui ont concouru respectivement en boxe et en taekwondo.

Lors de la cérémonie de clôture, l'équipe était représentée par les porte-drapeaux Farida Abaroge et Kasra Mehdipournejad. Cindy Ngamba est également montée sur scène aux côtés du président du CIO, Thomas Bach, du nageur français Léon Marchand et des athlètes représentant les cinq continents participants pour éteindre la flamme olympique, marquant ainsi la fin des Jeux.

Outre ceux qui ont concouru sous le drapeau des réfugiés du CIO, d'autres sportifs ont également souligné la force et la résilience des personnes déplacées, prouvant qu'elles peuvent atteindre les plus hauts niveaux lorsqu'on leur en donne l'occasion et qu'on les soutient.

Parmi eux, Kimia Alizadeh - membre de l'équipe olympique des réfugiés à Tokyo et qui concourt maintenant pour la Bulgarie - a remporté la toute première médaille du pays en taekwondo, en décrochant le bronze dans la catégorie des 57 kg.

L'équipe masculine de basket-ball du Soudan du Sud, composée d'anciens réfugiés dont Wenyen Gabriel, un soutien du HCR, a représenté le continent africain à Paris, battant Porto Rico avant de s'incliner face à la Serbie et aux Etats-Unis dans un groupe difficile.

De la cérémonie d'ouverture jusqu'au podium, en passant par toutes les compétitions et tous les records personnels, l'équipe olympique des réfugiés a démontré le pouvoir du sport pour inspirer, élever et apporter de l'espoir à d'autres personnes déplacées.

« Alors que la flamme olympique va s'éteindre ici à Paris, les réalisations de l'équipe olympique des réfugiés continueront à nous inspirer tous », a conclu Kelly T. Clements.