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Fermeture de la «jungle» de Calais: le HCR se félicite de la décision de la France

Communiqués de presse

Fermeture de la «jungle» de Calais: le HCR se félicite de la décision de la France

4 octobre 2016 Egalement disponible ici :

Selon les autorités de Calais, environ 6 000 personnes vivent dans le camp. Il est essentiel qu’elles soient relocalisées de façon organisée et planifiée, et que des solutions pour un hébergement décent leur soit trouvées en France. Les personnes devront être informées préalablement au sujet du démantèlement du camp et les demandeurs d’asile, suffisamment informés pour pouvoir accéder rapidement aux procédures d’asile.

Il est également essentiel de porter une attention spécifique à plus de 1200 enfants non accompagnés ou séparés se trouvant aujourd’hui dans la «jungle». Leur intérêt supérieur doit être pris en compte, en préparant tout particulièrement leur transfert vers des centres de réception spécifiques afin d’assurer leur sécurité et leur bien-être après la fermeture du site de Calais.

Il est important que ces enfants ne quittent pas les lieux par eux-mêmes en risquant d’être exploités par des passeurs ou de vivre dans la rue sans aucun soutien. Des mesures renforcées pour la réunification familiale avec des proches se trouvant en Europe doivent être mises en œuvre comme, par exemple, pour les 200 enfants non accompagnés se trouvant à Calais et identifiés comme ayant des proches au Royaume-Uni.

La «jungle» pose des problèmes depuis des années et le HCR recommande sa fermeture depuis longtemps déjà. Les conditions de vie y sont déplorables, avec des abris de fortune, des infrastructures d’hygiène insuffisantes, des conditions d’insécurité et une pénurie de services essentiels.

Le HCR félicite les autorités françaises d’avoir pratiquement doublé ces dernières années l’espace disponible dans les centres d’accueil pour les demandeurs d’asile en France, et exhorte également le gouvernement à continuer d’augmenter le nombre des places. Un nombre de 20 000 places supplémentaires devrait assurer à tous les demandeurs d’asile et les réfugiés de bénéficier d’un hébergement décent pendant l’examen de leur demande d’asile.