Le HCR se félicite d'une nouvelle législation au Panama
Le HCR se félicite d'une nouvelle législation au Panama
Une nouvelle législation au Panama va permettre à de nombreux réfugiés, habitant dans le pays depuis les guerres survenues en Amérique centrale au début des années 80, de soumettre une demande de permis de résidence permanente.
L'Assemblée nationale a voté, la semaine dernière, la proposition de Loi 298 en troisième lecture sur la régularisation des réfugiés présents de longue date au Panama. La nouvelle loi donnera le droit aux réfugiés qui se trouvent au Panama depuis plus de 10 ans de soumettre une demande de permis de résidence permanente. Après cinq ans de résidence permanente, ils pourront demander la nationalité panaméenne.
L'UNHCR accueille favorablement cette nouvelle loi, qui offre aux réfugiés présents de longue date l'opportunité de s'installer complètement au Panama. Il s'agit principalement de réfugiés du Nicaragua et du Salvador qui sont venus au Panama durant les conflits survenus dans leurs pays. Alors que la plupart sont rentrés quand la paix est revenue, certains ont choisi de rester et de s'installer avec leurs familles.
A ce jour, ces réfugiés et leurs familles, dont certains sont arrivés au Panama il y a déjà 25 ans, vivent en vertu d'un statut temporaire, qui a grandement réduit leurs possibilités d'intégration. Par exemple, il leur était très difficile d'acheter une maison, d'ouvrir un compte bancaire et de trouver un emploi stable.
Cette proposition de loi devrait être signée par le président dans les prochaines semaines et prendre effet dans les six prochains mois. Elle concernera seulement les personnes reconnues en tant que réfugiées depuis 10 ans, ou plus, avant l'entrée en vigueur de la législation. L'UNHCR plaide pour que les autres réfugiés aient aussi la possibilité à long terme de trouver des solutions durables au Panama.
La majorité des autres réfugiés qui arrivent au Panama aujourd'hui viennent du sud du pays voisin, la Colombie. En tout, il y a presque 1 000 réfugiés au Panama et un autre groupe de 900 personnes qui vivent dans les régions les plus reculées et les plus isolées du pays dans le cadre d'un dispositif connu comme Régime temporaire humanitaire.