« Espoir » est le thème de la Journée mondiale du réfugié célébrée dans le monde entier
« Espoir » est le thème de la Journée mondiale du réfugié célébrée dans le monde entier
Genève, le 19 juin 2006
Les employés de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés et ses organisations partenaires célèbrent la Journée mondiale du réfugié, le mardi 20 juin, sur le thème de l'« espoir », avec l'organisation de centaines d'activités et d'événements à travers le monde.
Cette année, le thème choisi vise à souligner les efforts permanents de l'UNHCR et de ses partenaires afin de trouver des solutions durables pour les millions de réfugiés et de personnes déplacées dans le monde entier.
« S'il existe un point commun entre les dizaines de millions de réfugiés que nous, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, avons aidés au cours des 55 dernières années, c'est bien le fait que, bien qu'ils aient tout perdu, ils gardent toujours espoir », a indiqué le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres.
« En dépit de leurs souffrances terribles, les réfugiés n'abandonnent jamais le rêve de rentrer chez eux et tout ce qui est associé à cette idée* Le fait qu'ils gardent espoir, envers et contre tout, devrait tous nous inspirer », a-t-il ajouté.
L'UNHCR s'occupe actuellement de 20,8 millions de réfugiés, personnes déplacées, apatrides et autres groupes relevant de sa compétence.
Les dernières statistiques montrent que le nombre total de réfugiés, soit 8,4 millions de personnes, a atteint son niveau le plus bas depuis 26 ans, quelque 6 millions de réfugiés étant rentrés dans leur pays d'origine au cours des quatre dernières années.
Les réfugiés rapatriés sont souvent confrontés à un avenir sombre, une fois rentrés chez eux. Des efforts plus importants doivent être entrepris pour s'assurer que les pays qui sortent d'années de violence reçoivent l'aide nécessaire pendant la période post-conflictuelle, dont l'importance est cruciale.
« La communauté internationale doit accorder beaucoup plus d'attention à la transition entre urgence et développement, afin de reconstruire les sociétés qui ont été déchirées par la violence », a-t-il ajouté.
A travers toute la planète, le 20 juin sera marqué par des événements aussi variés que des spectacles de danse et de musique traditionnelles, des compétitions sportives, des ventes de charité, des défilés de mode, des festivals cinématographiques, des expositions de photos et d'art, des récitals de poésie et une vente aux enchères d'objets d'art réalisés par des réfugiés.
Avec la Coupe du monde en cours, il était évident que le football serait un sport particulièrement bien choisi pour fêter cette Journée. Des matchs seront disputés dans plus de 20 pays, y compris la Côte d'Ivoire, l'Equateur, le Népal et le Turkménistan.
Le Haut Commissaire António Guterres passera la journée près de la frontière entre le Libéria et la Sierra Leone, en Afrique de l'Ouest. Il est prévu qu'il se joigne à un convoi de rapatriement acheminant des réfugiés libériens de retour chez eux depuis la Sierra Leone et qu'ensuite il les accompagne jusqu'à la fin de leur voyage de retour.
A Genève, où se situe le siège de l'UNHCR, l'emblématique jet d'eau de la ville sera coloré en bleu, la couleur des Nations Unies. L'Australie fera de même à Canberra, en illuminant le jet d'eau du Capitaine Cook, l'ancien Parlement et d'autres lieux symboliques du pays.
Une campagne globale sur le thème du sport et de l'éducation sera aussi lancée à Londres. Cette initiative est un exemple du soutien des partenaires du secteur privé en faveur de l'UNHCR pour aider les jeunes réfugiés à garder espoir.
Dans les transports publics des villes comme Athènes, Moscou, Prague, Sao Paulo ou Rio de Janeiro, des campagnes d'affichage auront lieu. Elles seront destinées à la sensibilisation du public sur la question des réfugiés.
Ces événements, et des centaines d'autres dans le monde, ont pour objectif d'attirer l'attention sur l'espoir des réfugiés de pouvoir survivre, s'alimenter et d'être protégés. Ces événements visent aussi à souligner le besoin qu'une solution durable soit trouvée à leur sort, le retour chez eux, l'intégration dans leur pays d'asile ou la réinstallation dans un pays tiers.