Le 7 juillet dernier, le HCR, invité d’honneur au festival MeYouZik au Luxembourg a attiré l’attention sur le sort des réfugiés.
En qualité d’invité d’honneur, le HCR a attiré l’attention des Luxembourgeois et des festivaliers en particulier sur le sort des réfugiés venant des quatres coins de la planète.
Pendant la dégustation de plats exotiques, les festivaliers marquaient également un certain intérêt au vécu et à la cause des réfugiés. Au-delà de l’ambiance festive, la solidarité s’exprimait à travers le chant et la danse. Ainsi, Bambino, le grand musicien Touareg du Niger, a captivé l’audience sur la scène « LionStage ». Il connait la dure réalité de la sécheresse et la famine de son pays qui est pourtant assez généreux pour accueillir 54 000 réfugiés maliens depuis le début de cette année. La grande majorité des réfugiés (80%) sont en effet accueillis dans des pays en développement qui sont eux-mêmes souvent touchés par la famine et la sécheresse.
Cet élément répond probablement à une question fréquemment posée : « Pourquoi le Luxembourg reçoit-il autant de réfugiés ? ». Le HCR répondra que le Luxembourg a reçu, ces dernières années, un nombre croissant de demandeurs d’asile, ce qui nécessite de grands efforts pour les aider et traiter leurs demandes. Un nombre limité d’entre eux ont été reconnus comme réfugiés.
« Alors que peut-on faire pour aider les réfugiés ? » s’interrogeaient les Luxembourgeois sensibles à la cause des demandeurs d’asile. Il existe différentes manières de s’investir pour les aider et les protéger : vous pouvez par exemple devenir volontaire pour une association nationale ou internationale.
Pendant que la place Clairefontaine s’animait, les ballons du HCR virevoltaient dans le ciel attachés aux poignets des enfants alors que leurs parents s’attardaient sur les brochures et les statistiques du HCR. Face à des livres pour enfants relatant des histoires de réfugiés, certains en firent même la lecture à leurs enfants pour les sensibiliser à notre cause…
C’est également le poster d’Einstein qui attira largement l’attention des festivaliers. Il s’agit d’une véritable icone qui représente les réfugiés de l’après-guerre. Ces derniers ont motivé la création de la Convention de 1951 relative aux réfugiés.
C’est dans ces souvenirs que l’on interprétera les cris de joie qui se sont fait entendre lorsque le HCR, invité d’honneur du MeYouZik Festival, rappelait que de nombreux Luxembourgeois et Européens étaient les arrières petits-enfants de réfugiés de l’après-guerre.
Les réfugiés viennent des quatre coins du monde et de chez nous aussi… Ils sont donc toujours proches de nos cœurs. Le cœur du Luxembourg.
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