Népal : le processus de réinstallation des réfugiés bhoutanais a commencé

L'UNHCR et ses partenaires posent les jalons d'un programme de réinstallation à grande échelle des Bhoutanais vivant dans les camps au Népal en lançant une campagne d'information de masse pour les aider à prendre une décision en connaissance de cause. Le premier groupe de réfugiés acceptés devrait partir au début de l'année prochaine.

Cela fait suite à l'annonce faite vendredi dernier par le Gouvernement du Népal selon laquelle les réfugiés qui souhaitent opter pour la réinstallation dans un pays tiers peuvent le faire en connaissance de cause, après l'acceptation par le pays de réinstallation.

Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils vont réinstaller 60 000 réfugiés, voire davantage si nécessaire. D'autres membres du Groupe clé, dont l'Australie, le Canada, le Danemark, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et la Norvège ont également exprimé leur souhait de participer à cette réinstallation de réfugiés. De plus, le Canada a annoncé son projet visant à réinstaller 5 000 réfugiés originaires du Bhoutan vivant actuellement dans les camps au Népal.

La réinstallation vers les Etats-Unis est organisée par le gouvernement américain via son organisme Overseas Processing Entity (OPE) et par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). L'OIM procédera à la réinstallation des réfugiés sur la base de cas soumis par l'UNHCR, et seulement si l'expression d'un intérêt pour la réinstallation a été porté à la connaissance de l'UNHCR.

Le premier groupe de réfugiés devrait partir en janvier 2008. Avant leur départ, ils bénéficieront d'un programme culturel organisé par l'OIM et les pays de réinstallation pour les préparer à leur nouvelle vie.

Quelque 107 000 réfugiés du Bhoutan vivent actuellement dans sept camps dans l'est du Népal, quelques-uns y vivent depuis plus de 17 ans.

L'UNHCR et la communauté internationale poursuivront leurs efforts pour s'assurer que le plus grand nombre possible de portes soient ouvertes pour permettre à ces réfugiés de bénéficier de solutions durables, y compris le rapatriement volontaire au Bhoutan quand les conditions du retour le permettront.