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António Guterres et Angelina Jolie s'engagent à poursuivre leur soutien pour le Pakistan en « ces temps de souffrance »

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António Guterres et Angelina Jolie s'engagent à poursuivre leur soutien pour le Pakistan en « ces temps de souffrance »

Choqués par l'étendue des destructions au Pakistan, le Haut Commissaire António Guterres et l'Ambassadrice de bonne volonté de l'UNHCR Angelina Jolie ont appelé à davantage de soutien international pour un pays qui a généreusement accueilli des millions de réfugiés depuis des décennies.
25 Novembre 2005 Egalement disponible ici :
Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres est sidéré par le niveau des destructions dans la ville de Balakot.

ISLAMABAD, 25 novembre (UNHCR) - Le Haut Commissaire de l'UNHCR António Guterres et l'Ambassadrice de bonne volonté Angelina Jolie ont été choqués par l'étendue des destructions provoquées par le tremblement de terre dans le nord du Pakistan et se sont engagés à poursuivre leur soutien pour ce pays qui a généreusement accueilli des millions de réfugiés afghans pendant plus de 25 ans.

« Le peuple pakistanais a exprimé sa solidarité avec les réfugiés afghans pendant des années », a dit le Haut Commissaire pour les réfugiés, António Guterres lors d'une conférence de presse à Islamabad vendredi. « La solidarité n'est pas à sens unique - elle doit être réciproque. Les problèmes auxquels doit faire face le Pakistan sont nos problèmes. Nous devons le soutenir dans ces temps de souffrance. »

L'Ambassadrice de bonne volonté Angelina Jolie a ajouté, « personne en regardant la télévision ne peut se faire une idée réelle de la situation ici. C'est tout simplement incroyable. Vous survolez en hélicoptère et vous voyez que maison après maison sont simplement des ruines, rien n'est resté debout. »

Aussi bien A. Guterres qu'Angelina Jolie ont été choqués par la destruction qu'ils ont vue dans les zones touchées par le tremblement de terre. Le Haut Commissaire s'est rendu à Muzaffarabad, dans le camp de Ghari Habibullah et à Balakot, pendant que l'Ambassadrice de bonne volonté participait à un pont aérien qui acheminait de la nourriture et des couvertures pour le village de Batungi, dans la vallée isolée d'Allai.

« Je n'ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens », a dit A. Guterres après avoir découvert Balakot. « Ce ne sont pas seulement des dégâts matériels, ce sont aussi des pertes en vies humaines - des enfants qui étaient à l'école lorsqu'elle s'est effondrée. »

« En tant que femme et mère, c'est particulièrement dur d'imaginer les enfants et leurs mères quand le tremblement de terre a frappé », a dit A. Jolie. « Je parlais à un garçon qui a l'âge de mon fils ... il a dit qu'il avait toujours peur des répliques. Mais il était tellement heureux parce que sa soeur a finalement survécu au séisme, après avoir imaginé le pire. »

Le Haut Commissaire et l'Ambassadrice de bonne volonté ont insisté sur le fait que les autorités pakistanaises, les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales ont travaillé main dans la main sur le terrain pour venir en aide au survivants du tremblement de terre, mais ont souligné l'importance de recevoir plus d'aide et de soutien pour surmonter cette immense catastrophe.

La population du village de Batungi a dit à A. Jolie avoir reçu un peu d'assistance mais que l'arrivée de l'hiver les inquiète. « Un autre désastre pourrait se produire très rapidement, si l'argent et l'aide n'arrivent pas au plus vite sur le terrain », a dit A. Jolie. « Il y aura beaucoup d'occasions de donner de l'argent dans les prochaines années, mais l'hiver est là dans les toutes prochaines semaines. »

A. Guterres est également inquiet de la façon dont les survivants pourraient passer l'hiver. « Il y a certaines personnes dans les plus hautes altitudes qui ne souhaitent pas quitter leur maison », a-t-il dit. « Il faut vraiment essayer de les écouter. Notre priorité maintenant est de créer les conditions pour permettre à ces personnes de traverser l'hiver sans nouvelle tragédie, après quoi le gouvernement pakistanais et la communauté internationale peuvent s'atteler à la mise en oeuvre des conditions pour la reconstruction. »

« Nous devons nous impliquer très fortement à la reconstruction pour aider ces personnes qui souffrent », a-t-il poursuivi. « Non seulement les maisons, les écoles, les routes, mais aussi il faut reconstruire les vies de ces gens et nous devons aussi nous impliquer. Nous ferons tout ce que nous pourrons et nous mettrons toutes nos ressources et notre personnel au service de cette tâche immense. »

« C'est une obligation essentielle d'aider le peuple du Pakistan après ce qu'il a fait pour les réfugiés », a dit A. Jolie.

Plus de 430 000 réfugiés afghans sont rentrés chez eux depuis le Pakistan cette année, a dit A. Guterres, soulignant que l'engagement de la communauté internationale au développement de l'Afghanistan « est absolument essentiel pour que le rapatriement volontaire soit durable ». Il a également appelé pour soutenir la réhabilitation des zones d'accueil des réfugiés au Pakistan après leur retour vers l'Afghanistan.

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés António Guterres est sidéré par le niveau des destructions dans la ville de Balakot.

Le Pakistan est la seconde étape de la visite du Haut Commissaire dans la région. Il a commencé sa mission par l'Afghanistan et devrait se rendre en Iran samedi.

Par Vivian Tan à Islamabad