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Près de 200 organisations non gouvernementales se retrouvent à Genève pour leur rencontre annuelle avec le HCR

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Près de 200 organisations non gouvernementales se retrouvent à Genève pour leur rencontre annuelle avec le HCR

Plus de 300 délégués d'organisations non gouvernementales (ONG) coopérant avec l'agence des Nations Unies pour les réfugiés étaient présents à l'occasion de l'ouverture des consultations annuelles avec l'UNHCR qui se dérouleront pendant deux jours au siège européen de l'ONU à Genève.
27 Septembre 2005 Egalement disponible ici :
Gil Loescher, professeur émérite de sciences politiques à l'Université Notre Dame et chercheur à l'Université d'Oxford, s'adressant aux représentants des organisations non gouvernementales lors de la réunion annuelle ONG/UNHCR, à Genève le 27 septembre 2005.

GENEVE, le 27 septembre (UNHCR) - Plus de 300 délégués d'organisations non gouvernementales (ONG) coopérant avec l'agence des Nations Unies pour les réfugiés étaient présents à l'occasion de l'ouverture des consultations annuelles avec l'UNHCR qui se dérouleront pendant deux jours au siège européen de l'ONU à Genève.

Ces consultations précédent, comme à l'accoutumée, la réunion annuelle des pays membres du Comité exécutif de l'UNHCR, l'organe directeur de l'agence humanitaire pour les réfugiés. Les sessions du Comité exécutif se tiendront pendant cinq jours à partir du 3 octobre à Genève.

En souhaitant la bienvenue aux délégués présents, le Haut Commissaire pour les réfugiés António Guterres, qui clôturera la réunion avec les ONG jeudi, a déclaré que cette plateforme d'échanges se concentrerait sur trois grands thèmes : les nouvelles formes de partenariat entre l'UNHCR et les ONG, garantir le droit de demander l'asile et le respect des droits fondamentaux des réfugiés.

Aux délégués de 78 pays représentant 192 ONG, Wendy Chamberlin, Haut Commissaire adjointe, soulignant le rôle clé des ONG, a déclaré que l'UNHCR « accorde la plus haute priorité au partenariat avec les ONG sans lequel l'agence ne pourrait pas mener à bien sa mission. »

Gil Loescher, professeur émérite de sciences politiques à l'Université Notre Dame et chercheur à l'Université d'Oxford, a ouvert la réunion en tirant la sonnette d'alarme quant à l'enlisement de situations de crise dans lesquelles un grand nombre de réfugiés sont, à ce jour encore, piégés. Une étude effectuée par l'UNHCR en 2003 révèle en effet l'existence de 38 situations de crise toujours non résolues qui contraignent quelque 25 000 personnes à vivre en exil dans des camps ou à se terrer dans des abris depuis cinq ans, voire bien plus longtemps. Ces 38 tragédies en suspens toucheraient environ 6,2 millions de réfugiés dans le monde entier.

Le professeur Loescher a décrit ces situations de crise comme étant « l'un des problèmes les plus graves auquels se trouve confronté le monde aujourd'hui ».

Face à ces drames qui continuent de faire souffrir tant d'innocents, en particulier dans les régions les plus démunies - d'où la nécessité d'une « synergie politico-humanitaire » - M. Loescher a exprimé son indignation et souligné l'extrême urgence de tout mettre en oeuvre pour y remédier.

Pour conclure, Gil Loescher a précisé, en saluant la dignité, la générosité et la force des personnes déracinées, que la manière dont nous traiterons les réfugiés sera le test décisif du degré de tolérance et d'intégrité de notre société.