Le Kazakhstan adhère à la Convention de 1951 Relative au Statut des Réfugiés
Le Kazakhstan adhère à la Convention de 1951 Relative au Statut des Réfugiés
Le 15 janvier 1999, le Kazakhstan a adhéré à la Convention de 1951 et au Protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) se félicite de cette nouvelle ratification du principal instrument international pour la protection des réfugiés.
Le Kazakhstan est le quatrième pays d'Asie Centrale à ratifier la Convention, après le Tadjikistan (le 7 décembre 1993), le Kirghizistan (le 8 octobre 1996) et le Turkménistan (le 2 mars 1998).
Le HCR estime qu'il y a environ 14 000 réfugiés et demandeurs d'asile au Kazakhstan, dont 1 000 ont été enregistrés par les autorités. Ils viennent principalement d'Afghanistan, de la Tchétchénie en Fédération de Russie et du Tadjikistan. Depuis avril 1998, lorsque les autorités du pays ont établi une procédure nationale pour la détermination du statut des réfugiés, le Kazakhstan a octroyé l'asile à plus de 450 personnes.
Depuis son indépendance en 1991, le Kazakhstan a connu divers mouvements de migration. Après l'effondrement de l'Union soviétique, des centaines de milliers de personnes ont traversé les frontières du Kazakhstan : des personnes d'origine kazakh revenant de la Mongolie, des personnes d'origine russe et allemande, émigrant vers la Russie et l'Allemagne, ainsi que des personnes fuyant des régions affectées par les désastres écologiques.
Le Kazakhstan a participé activement à la Conférence sur les réfugiés et les migrants dans la Communauté des Etats indépendants qui s'est tenue en mai 1996, et à son suivi. Cette Conférence était organisée conjointement par le HCR, l'Organisation internationale pour les migrations et l'OSCE.
Le HCR est présent à Almaty depuis 1995 et continue à soutenir les autorités kazakhs à développer et à renforcer la législation et les institutions nationales relatives aux réfugiés.
En octobre 1998, le HCR a lancé une campagne pour encourager les Etats à ratifier, d'ici l'an 2000, les accords internationaux relatifs aux réfugiés et aux personnes apatrides. Dans une communication récente aux pays qui n'ont pas encore adhéré à ces intruments, le Haut Commissaire pour les réfugiés, Madame Sadako Ogata, avait lancé un appel à ce faire sans délai.
A ce jour, 137 pays ont ratifié la Convention de 1951 et son Protocole de 1967. La Convention de 1954 relative au statut de personnes apatrides a été ratifiée par 45 pays, tandis que seulement 19 d'entre eux ont ratifié la Convention de 1961 sur la réduction de l'apatridie.