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Le HCR annonce que le statut de statut de réfugié n'est plus applicable aux réfugiés du Timor oriental

Communiqués de presse

Le HCR annonce que le statut de statut de réfugié n'est plus applicable aux réfugiés du Timor oriental

18 Mai 2002 Egalement disponible ici :

Le 18 mai 2002

DILI, Timor oriental - Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Ruud Lubbers a aujourd'hui annoncé qu'à partir du 31 décembre 2002, le statut de réfugié cessera d'être appliqué aux réfugiés ayant fui le Timor oriental en 1999, suite à la flambée de violence engendrée par le référendum en faveur de l'indépendance.

M. Lubbers, qui se trouve actuellement à Dili pour participer aux cérémonies d'indépendance du Timor oriental le 20 mai, a fait cette déclaration à l'issue d'un entretien avec le futur président, M. Xanana Gusmão.

Un grand nombre d'Est-Timorais ont péri durant les semaines de violence qui ont suivi le référendum pour l'indépendance en août 1999, laissant la région en ruines. Des communautés entières ont été chassées de chez elles par des groupes de miliciens et quelque 260 000 personnes ont été contraintes de fuir le Timor oriental vers l'Indonésie, tandis que d'autres se terraient dans les montagnes pour survivre.

Depuis le début de l'opération de rapatriement mise en place par le HCR en octobre 1999, plus de 207 000 réfugiés sont retournés au Timor oriental, la plupart en provenance des camps du Timor occidental. Ces derniers temps, jusqu'à 500 réfugiés par jour prenaient encore le chemin du retour et en tout plus de 3 000 Est-Timorais sont revenus durant le mois de mai. Il reste encore environ 50 000 réfugiés du Timor Oriental qui n'ont pas regagné leur pays.

« Au cours des dernières années, plus de 207 000 Est-Timorais ont été rapatriés avec l'aide du HCR » a déclaré le Haut Commissaire Ruud Lubbers. « Les réfugiés sont de plus en plus nombreux à opter pour le retour et leurs concitoyens les accueillent à bras ouverts. »

« Le HCR estime que la situation est redevenue normale et qu'il n'y a plus de raison valable empêchant les réfugiés de regagner leur pays », a poursuivi M. Lubbers.

Selon la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, le statut de réfugié cesse d'être accordé si les circonstances qui ont contraint le réfugié à s'exiler ont cessé d'exister et lorsque ce réfugié ne peut plus continuer à refuser de se réclamer de la protection du pays dont il a la nationalité.

« Malgré la flambée de violence qui avait suivi le référendum, la grande majorité des réfugiés du Timor oriental sont rentrés chez eux sans problème », a souligné M. Lubbers. « Cela démontre que la réconciliation nationale est possible et que les communautés au passé chargé de violence peuvent retrouver la confiance dont elles ont besoin pour à nouveau vivre ensemble, afin de construire un avenir prometteur. »

Le HCR, le gouvernement du Timor oriental, l'Organisation internationale pour les migrations et les agences partenaires des Nations Unies ainsi que les Forces de maintien de la paix continueront à aider les réfugiés est-timorais, notamment ceux qui se trouvent au Timor occidental, à rentrer chez eux tout au long de 2002.

Certains des réfugiés est-timorais étant d'anciens fonctionnaires du gouvernement indonésien, il est possible qu'il y en ait parmi eux qui choisissent de s'installer en Indonésie. Le HCR soutient des projets d'intégration locale pour les personnes désirant s'établir en Indonésie. Le HCR continuera, jusqu'à la mi-2003, de soutenir les efforts de l'Indonésie en vue d'aider 3 000 familles à s'installer dans l'archipel situé au large du Timor occidental, en particulier dans la province de Nusa Tenggara orientale.