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Déclaration du Haut Commissaire au Sommet de l’avenir 2024, à New York

Discours et déclarations

Déclaration du Haut Commissaire au Sommet de l’avenir 2024, à New York

22 Septembre 2024 Egalement disponible ici :
Filippo Grandi s'exprime depuis un podium

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, s’exprime à l’occasion du Sommet de l’avenir organisé lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. 

Merci Monsieur le Président,

Ce matin, nous avons entendu trois jeunes, dont Monicah, une femme brillante, une personne réfugiée.

Je n'ai pas grand-chose à ajouter à ses belles et sages paroles, mais permettez-moi de m’inscrire dans la même perspective, car l'avenir appartient aussi à tous les jeunes qui, comme Monicah, ont été contraints de fuir leur foyer à cause de notre incapacité collective à faire la paix.

Et ces jeunes sont donc aujourd’hui contraints de rêver d'un nouvel avenir, loin de leur pays ou de leur communauté.

Quels seront ces rêves ?

Quels seront les rêves des 120 millions de réfugiés et de personnes déplacées ?

Nous avons l’occasion de les aider à façonner l'avenir. Surtout celles et ceux pour qui cet avenir suscite autant de craintes que d'espoirs.

Nous avons l'occasion de dire que nous refusons de laisser les réfugiés supporter le prix de nos échecs. Que nous refusons d'abandonner les pays et les communautés qui accueillent des réfugiés depuis des décennies.

Et quelle chance nous avons. D’inclure les réfugiés et toutes les personnes déplacées, jeunes et âgées. De leur ouvrir des portes, des écoles, des cliniques, avec le soutien de la communauté internationale, pour qu'ils puissent apporter leur contribution aux communautés qui les accueillent, pendant que nous travaillons ensemble à trouver des solutions à leur situation.

Œuvrons tous – donateurs, pays d’accueil, secteur privé, Nations Unies, société civile, personnes déplacées, tous ! - à la réalisation de la vision du Pacte mondial sur les réfugiés. Où les réfugiés sont considérés comme une chance et non comme une charge, et où ils peuvent envisager un avenir dans lequel ils ne sont pas des réfugiés.

Et permettez-moi d'ajouter la voix du HCR à celle de Monicah, à la voix de toutes les personnes déracinées et de me joindre à elles dans l'appel à la paix.

Lors de ce Sommet de l'avenir, nous devons être capables d'imaginer et de travailler à un avenir sans réfugiés. Mais sans la paix, Monsieur le Président, cela n'arrivera tout simplement pas.