Theo James se rend en Mauritanie pour attirer l'attention sur les défis climatiques auxquels sont confrontés les réfugiés en amont de la COP29

• L'ambassadeur de bonne volonté du HCR Theo James est de retour de Mauritanie, où il s'est entretenu avec des réfugiés confrontés aux défis du déracinement.
• Au cours de sa visite, Theo James a pu constater les effets dévastateurs de la crise climatique ainsi que les initiatives inspirantes mises en place pour y faire face.
• Son voyage intervient en amont de la COP29, au cours de laquelle Theo James se joindra au HCR et aux réfugiés affectés par le changement climatique pour plaider en faveur de mesures urgentes à l'échelle mondiale.
• Son engagement pour la cause des réfugiés est profondément personnel et inspiré par l'histoire de sa propre famille puisque son grand-père était un réfugié.

LONDRES – Theo James, acteur britannique et nouvel ambassadeur de bonne volonté du HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, revient d'une visite en Mauritanie, où il a passé du temps avec des réfugiés du Mali qui ont fui la violence et l'insécurité dans leur pays et luttent aujourd'hui face aux défis posés par le changement climatique et les crises humanitaires qui se poursuivent dans la région du Sahel.

Cette visite précède la participation de Theo James à la 29e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, où il se joindra au HCR et aux réfugiés qui font personnellement l'expérience des terribles effets du changement climatique.

Durant son séjour en Mauritanie, où vivent plus de 262 000 réfugiés – principalement des femmes et des enfants originaires du Mali – Theo James s'est entretenu avec des réfugiés maliens et des membres des communautés qui les accueillent, ce qui lui a permis de cerner le contexte difficile à l’origine de leur déplacement et de leurs besoins alors qu'ils tentent de reconstruire leur vie.

Au camp de réfugiés de Mbera, Theo James a été témoin des défis auxquels font face les réfugiés. Accéder à une éducation de qualité ou à des opportunités d'emploi relève de la gageure. Et ceux qui ont fui le violent conflit au Mali sont maintenant confrontés à une crise aggravée par des conditions climatiques de plus en plus rudes et dangereuses, avec des sécheresses qui durent maintenant 8 à 9 mois, contre 3 à 4 mois auparavant.

« Nous sommes tous affectés par le changement climatique, mais ce sont les personnes qui en sont le moins responsables qui en supportent le plus lourdement le poids », a affirmé Theo James. « La semaine dernière, j'ai eu le privilège de rencontrer des réfugiés maliens, comme Momo, 84 ans, chef de la communauté du camp de Mbera, qui m'a dit : "La forêt parle beaucoup, même si elle est muette. Le monde doit comprendre que l'arbre souffre, que l'arbre crie", et avec Mariama Walet Almahdi, une réfugiée malienne qui m'a dit : "Dites-leur que nous avons soif, dites-leur que nous n'avons pas assez d'eau pour nous-mêmes, nos enfants, notre bétail, nos légumes - nous ne pouvons pas survivre". »

Mais Theo James a également été témoin du courage et de la détermination des réfugiés, dont bon nombre sont à l'origine d'initiatives locales qui profitent à la fois aux réfugiés et aux communautés d'accueil. Par exemple, il s'est entretenu avec une brigade de pompiers réfugiés entièrement bénévoles qui lutte contre les feux de brousse qui menacent à la fois les installations de réfugiés et les communautés locales. Ils ont également planté des milliers d'arbres pour sauver des vies, soutenir les moyens de subsistance et protéger l'environnement.

« Leur détermination face à des défis aussi écrasants me pousse à m'engager pour que leur voix soit entendue. Mais il ne suffit pas de les entendre, la situation est très grave et il faut agir, et tout de suite. Ces populations méritent plus que notre attention, elles doivent pouvoir participer au débat. C'est pourquoi je me rends à la COP29, afin de me tenir à leurs côtés et de faire pression pour un changement réel et urgent », a expliqué l’acteur.

Lors de la COP29, Theo James collaborera avec le HCR pour mettre en lumière ces questions cruciales et plaider en faveur d'une action mondiale pour soutenir les communautés déplacées.

« Nous sommes reconnaissants envers Theo James d'avoir pu rencontrer des réfugiés afin de comprendre les défis qu'ils doivent relever et la force qui est la leur. Bien que nous fassions tout ce que nous pouvons, la pression sur l'environnement est énorme. La crise climatique exacerbe les défis déjà importants auxquels sont confrontés les réfugiés. Nous espérons que la visite de Theo James permettra de mettre en lumière les besoins urgents de ces populations, qui subissent de plein fouet les conséquences du changement climatique. Il est temps d'agir, avant que la situation n'empire », a déclaré Elizabeth Eyster, la Représentante du HCR en Mauritanie.

Le HCR sera présent à la COP29 pour défendre les intérêts des réfugiés, des personnes déplacées et de leurs hôtes, qui sont les plus durement affectés par les effets du changement climatique et qui ne bénéficient pas du soutien dont ils ont besoin. Leur inclusion et leur participation réelle aux débats politiques, aux mesures de soutien financier et aux processus de prise de décisions sont à la fois leur droit et des éléments essentiels à la mise en œuvre de solutions efficaces.

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Pour toute question ou demande de la part des médias avant la COP29, veuillez contacter :

• Stephanie Hazelwood, [email protected], pour la participation de Theo James à la COP29
• Olga Sarrado, [email protected], pour le HCR et la COP29

A propos du HCR

Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est à la tête de l'action internationale visant à protéger les personnes forcées de fuir en raison de conflits et de persécutions. Nous fournissons une assistance vitale sous forme d'abris, d'eau et d'autres produits de première nécessité. Nous contribuons à la protection des droits humains fondamentaux et nous mettons en œuvre des solutions qui garantissent que les personnes puissent trouver un endroit sûr où elles se sentent chez elles et où elles peuvent se construire un avenir meilleur.