Séisme au Pakistan : situation stable dans les camps
Séisme au Pakistan : situation stable dans les camps
Des températures particulièrement chaudes pour la saison dans le nord du Pakistan, dans la zone du tremblement de terre, ont permis de stabiliser la situation dans les camps humanitaires, avec seulement un petit nombre qui ont rejoint ces camps à cause de températures très basse en altitude élevée. Le camp de Meira dans la Province frontière du Nord-Ouest continue de recevoir de petits groupes de nouveaux arrivants de la vallée d'Allai - 75 familles la semaine dernière - alors que le camp de Namanpura à Bagh a seulement reçu deux familles depuis Behdi.
Un nouveau front froid est annoncé pour ce week-end, mais nous pensons que les familles seront équipées pour faire face au froid après la distribution de milliers de poêles, de couvertures, de bâches en plastique et de matelas pour la protection contre l'hiver dans les camps humanitaires. La distribution de kérosène pour les poêles et les appareils de chauffage se poursuit.
En tant qu'agence chef de file pour la gestion des camps, l'UNHCR apporte actuellement son soutien aux autorités pakistanaises dans quelques 160 camps qui hébergent plus de 140 000 survivants du tremblement de terre. Bien que le pire scénario d'un hiver très rigoureux ne se soit pas encore produit, notre travail est loin d'être terminé. Ensemble avec les agences partenaires, nous continuons à améliorer les conditions de vie dans les camps en construisant des cuisines communes et des sanitaires, nous améliorons également l'alimentation en eau. Des personnes vivant dans des camps spontanés surpeuplés à Bagh et Muzaffarabad ont été relogées dans d'autres camps comme Namanpura et Chandi Bandi.
Nos services communautaires et la mobilisation des équipes encouragent les parents à envoyer leurs enfants dans les écoles des camps. A Muzaffarabad, le nombre d'écoles et d'élèves a augmenté après le soutien psycho-social apporté aux enfants traumatisés. Quelque 6 984 élèves fréquentent maintenant 51 écoles des camps.
Alors que le printemps semble vouloir arriver tôt, la question des retours est de plus en plus présente dans l'esprit des survivants du tremblement de terre. Certains habitants du camp de Meira sont déjà rentrés chez eux dans la basse vallée d'Allai. D'autres dans le camp se rendent dans leur village régulièrement. Ils disent que davantage d'abris et d'infrastructures sont nécessaires et soulignent le manque de travail dans la vallée.
Quelques familles du camp de Bella Nur Shah à Muzaffarabad sont également rentrées chez elles à Kalan Saydan près de Barre. Dans la vallée de Siran au nord de Mansehra, nous explorons l'aide technique possible pour la fourniture d'eau et de sanitaires afin que ces personnes des camps de Bhogarmang puissent rentrer et reconstruire bientôt.
Inévitablement, tout le monde ne pourra rentrer dès l'arrivée du printemps. Pour ceux-là, l'UNHCR et ses partenaires tels que NRC (Norwegian Refugee Council) et RedR (Registered Engineers for Disaster Relief) ont aidé les autorités locales et les ONG à développer leur capacité à la gestion des camps au cours d'ateliers de formation. Nous soutenons également les différentes administrations gouvernementales comme l'organisation de gestion des camps dans la province du Cachemire pakistanais et le Commissariat humanitaire régional dans la Province frontière du Nord-Ouest en leur fournissant des équipements de bureau et des véhicules.