Nouvel afflux de Centrafricains fuyant vers le Tchad
Nouvel afflux de Centrafricains fuyant vers le Tchad
L'UNHCR demeure très inquiet à propos de l'insécurité qui règne dans les régions nord de la République centrafricaine, notamment après l'attaque de mardi contre la ville de Markounda par un groupe armé non identifié. Nous avons reçu des informations faisant état de la fuite de 1 000 à 3 000 habitants de la ville de Markounda, située à 50 km de la frontière tchadienne. Ils pourraient s'être rendus au nord vers la frontière tchadienne. Une équipe de l'UNHCR basée au Tchad est déployée à la frontière avec des représentants du gouvernement tchadien pour vérifier qu'il n'y ait pas de nouveaux afflux.
L'insécurité est également très inquiétante pour notre opération de rapatriement actuellement en cours pour ramener chez eux quelque 1 500 réfugiés tchadiens depuis le nord de la République centrafricaine. Nos convois de rapatriement doivent passer par un territoire peu sûr, mais ils sont escortés par des forces de sécurité centrafricaines jusqu'à la frontière avec le Tchad.
Un autre convoi de rapatriement a quitté Bossangoa dans le nord de la République centrafricaine hier et devrait arriver à Goré, dans le sud du Tchad demain, ramenant environ 1 000 réfugiés. L'opération de rapatriement devrait être achevée début octobre.
La semaine dernière, les autorités tchadiennes ont accepté la construction d'un nouveau site pour les réfugiés à Gondjé, à 6 km du camp déjà existant d'Amboko, lequel est maintenant à sa pleine capacité avec 24 000 réfugiés centrafricains. Il y a toujours plus de 40 000 réfugiés centrafricains dans le sud du Tchad. 200 000 autres réfugiés du Darfour sont eux accueillis dans la partie est du Tchad sur la frontière soudanaise.