Le Canada, terre d'accueil d'une mère ukrainienne depuis 70 ans
Le Canada, terre d'accueil d'une mère ukrainienne depuis 70 ans
Marta avait fui l'Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale pour trouver refuge de l’autre côté de l'Atlantique. Aujourd’hui, 70 ans après, elle est fière d'appeler le Canada son foyer.
Après la Seconde Guerre mondiale ayant forcé Marta Woschuk et sa famille à fuir l’Ukraine, c'est le Canada qui, en 1950, leur a finalement offert la promesse d'un avenir meilleur.
Le pays a tenu ses promesses. A Toronto, Marta a rencontré son époux bien-aimé, Eugène. Ensemble, ils ont partagé un profond respect pour les traditions de leur pays d’origine et les défis de les adapter à la vie dans leur nouveau pays. « Nous avons deux identités différentes », constate-t-elle. « Vous pouvez être Canadien, mais une partie d'entre vous demeure ukrainienne. »
Quand Eugène est décédé, elle a choisi de ne pas faire jouer une chanson traditionnelle ukrainienne à son enterrement. « Pour lui, le Canada était son foyer », explique Marta.
Aujourd'hui, les murs de sa maison sont décorés d'œuvres d’art populaire canadien, collectionnées par son mari au fil des années durant ses voyages à travers le pays. Et le fils aîné de Marta, Romain, est actuellement Ambassadeur du Canada en Ukraine.
« Je me sens canadienne, absolument », déclare-t-elle, 67 ans après son arrivée. « Ici, c’est chez moi. »
Le projet « Autrefois et de nos jours » est composé d’une série d’histoires de réfugiés qui sont venus au Canada au fil des années, à la recherche de sécurité, de stabilité et d’une chance de vie meilleure. Depuis 1956, lorsque le Canada a accepté un premier groupe de réfugiés, le projet utilise des images d’archive et des photos de famille pour raconter l’histoire des réfugiés venus de Hongrie, du Vietnam, d’Ouganda, de Somalie, de Colombie, du Cambodge, du Burundi et du Salvador.