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Le Secrétaire général de l'ONU passe à l'atelier de musique mettant en vedette des réfugiés et le violoncelliste Yo-Yo Ma

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Le Secrétaire général de l'ONU passe à l'atelier de musique mettant en vedette des réfugiés et le violoncelliste Yo-Yo Ma

Quatre-vingts personnes, dont 10 réfugiés, participent à un atelier de musique à Vienne, la capitale autrichienne, avec Yo-Yo Ma, qui a remporté 19 Grammy Awards.
28 Mai 2019
(De gauche à droite) Anne Wiederhold, directrice artistique ArtSocialSpace Brunnenpassage, Veronica Kaup-Hasler, Conseillère pour la culture à la municipalité de Vienne, Michael Landau, Président de Caritas Autriche, Yo-Yo Ma, violoncelliste et Messager des Nations Unies pour la paix, Basma Jabr, chanteuse et animatrice d'atelier, António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, Marwan Abado, musicien et animateur d'atelier et Sheri Avraham, interprète.

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, est passé lundi pour écouter un atelier de musique auquel participent des réfugiés et le célèbre violoncelliste Yo-Yo Ma à Vienne.


António Guterres se trouvait dans la capitale autrichienne pour marquer le 40e anniversaire du Centre international de Vienne, qui abrite plusieurs institutions des Nations Unies.

« C'est vraiment lui ? Je ne savais pas qu'il viendrait », dit Khalid Hussein, 21 ans, un réfugié somalien alors qu’António Guterres arrivait au beau milieu de l'atelier. « Je suis très heureux de le voir. »

António Guterres a déclaré que la musique est un symbole essentiel des valeurs de l'ONU.

« La musique est un langage universel. La musique nous rassemble. La musique est un symbole de paix. Mais, en même temps, la musique représente la diversité... Et cette diversité est une énorme richesse », a-t-il déclaré.

Quatre-vingts personnes, dont 10 réfugiés âgés de six à 60 ans, ont participé à cet atelier avec Yo-Yo Ma, qui a remporté 19 Grammy Awards. Ils ont préparé une vieille chanson de la région d'Andalousie en Espagne en divisant d'abord les participants en deux groupes et en leur faisant apprendre différents rythmes.

« La musique est un langage universel. La musique nous rassemble. »

« Cet exercice symbolise l’action de l'ONU. Deux groupes feront ensemble une chose qu'ils faisaient auparavant séparément », a expliqué Yo-Yo Ma, qui est en tournée pendant deux ans pour jouer un programme de six suites de Bach dans 36 lieux sur les six continents.

Noor Albaradan, âgé de 18 ans et réfugié syrien, était heureux de pouvoir rencontrer le violoncelliste sino-américain. « Je suis un grand fan de Yo-Yo Ma », a-t-il indiqué. « Je le connais grâce à un film intitulé "Si je reste". Dans ce film, le premier rendez-vous des personnages est un concert de Yo-Yo Ma. Après avoir vu cette séquence, j'ai continué à écouter sa musique jour et nuit. »

L'atelier s'est déroulé loin des célèbres salles de concert de Vienne à Brunnenpassage, un centre culturel situé près d'un marché animé dans le 16e arrondissement, un quartier multi-ethnique de la ville.

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