Moyens d'existence et inclusion économique
Moyens d'existence et inclusion économique
Le HCR s’emploie à promouvoir les moyens de subsistance et l’inclusion économique des réfugiés. Nous plaidons pour qu’ils aient le droit de travailler et nous les aidons à devenir plus résilients et à parvenir à l’autosuffisance.
Nos interventions dans ce domaine s’appuient sur plusieurs principes clés – dont la protection, la diversité, l’équité, l’accès et la durabilité – énoncés dans la Stratégie globale du HCR pour les moyens de subsistance (2014-2018).
Nous nous efforçons de veiller à ce que toutes les personnes relevant de notre compétence soient en mesure de gagner leur vie de façon sûre et durable afin de pouvoir satisfaire à leurs besoins fondamentaux, contribuer à leur dignité et participer à la société, ce qu’ils désirent. Ils enrichissent souvent leurs communautés avec leur expérience et leurs talents, et se préparent un avenir meilleur.
La Convention de 1951, dans ses articles 17, 18 et 19, reconnaît explicitement le droit des réfugiés à avoir accès au marché du travail, et elle prescrit un niveau de traitement des réfugiés qui est relatif et lié à leurs liens juridiques avec le pays d’asile. L’article 24 consacre le droit des réfugiés à bénéficier de la législation du travail et de la sécurité sociale.
Pour faciliter l’accès à un travail décent, les États doivent prendre des mesures délibérées, concrètes et ciblées pour stimuler la croissance économique et le développement, améliorer le niveau de vie et surmonter le chômage et le sous-emploi. Les États doivent aussi rechercher le plein emploi et le travail productif tout en préservant les libertés politiques et économiques fondamentales et en réduisant l’économie informelle.
Les pays en développement qui disposent de ressources limitées sont autorisés à accorder progressivement aux réfugiés l’accès aux possibilités d’emploi, si cela s’avère nécessaire. Ces États doivent néanmoins prendre des mesures pour concrétiser l’accès de toute personne, y compris les réfugiés, à un travail décent, par exemple en demandant l’aide et la coopération internationales.
Pour trouver un travail décent, les réfugiés doivent, notamment, pouvoir exercer leur droit à la liberté de circulation, à former des syndicats et autres associations professionnelles et à y adhérer, à faire reconnaître leurs précédentes qualifications et à utiliser les possibilités de formation professionnelle et autres études. Les réfugiés doivent aussi pouvoir contribuer aux prestations de la sécurité sociale et en bénéficier, et être protégés par des mesures correctives efficaces pour faire appliquer leur droit à l’accès à des possibilités de travail décent.