Sri Lanka : 30 000 personnes déplacées rentrent chez elles dans l'est
Sri Lanka : 30 000 personnes déplacées rentrent chez elles dans l'est
Dans l'est du Sri Lanka, au cours des deux semaines suivant le lancement du programme de réinstallation gouvernemental dans l'ouest de Batticaloa, quelque 30 000 personnes déplacées sont rentrées chez elles dans la division de Vellavelly DS. Les autorités prévoient le retour, en plusieurs phases, de plus de 90 000 personnes déplacées depuis Batticaloa au cours des prochains mois.
Nos avons accès aux zones de retour et nous continuons de contrôler le processus. Notre personnel a fait plusieurs missions d'évaluation et généralement les conditions sont propices au retour. La plupart des rapatriés semblent heureux d'être de retour chez eux mais ils avaient reçu auparavant peu d'information quant aux conditions dans les zones de retour. Aucun incident de sécurité ou d'arrestation n'a été rapporté à Vellaweli depuis le début du processus de réinstallation.
La réinstallation vers la division de Vellavelly DS était prévue pour être achevée jeudi dernier, mais une minorité de personnes déplacées internes a opté pour rester là où elles se trouvent pour différentes raisons, notamment des problèmes de sécurité, les conditions d'hébergement dans les zones de retour, les moyens de subsistance, les enfants actuellement à l'école qui doivent finir leur année scolaire ou le travail.
Nous continuerons de soutenir le gouvernement en assistant les personnes déplacées pour qu'elles retournent volontairement, en sécurité et dans la dignité. A partir des observations réalisées lors de la première phase du déplacement, l'UNHCR a fait quelques suggestions au gouvernement pour renforcer le processus pendant la seconde phase prévue pour commencer le 1er juin. Parmi ces recommandations, l'une d'entre elles concernait le fait que le gouvernement prépare et diffuse les informations avant le début de cette phase II, de façon à ce que les déplacés soient bien informés de ce qui se passera. Nous avons également insisté auprès du gouvernement pour qu'il fournisse un laissez-passer pour une équipe d'évaluation des Nations Unies dès que possible, c'est une priorité que les agences puissent avoir accès aux régions de retour avant que les retours ne commencent.
Une autre suggestion concernait le fait que plus de personnel du Ministère de la réinstallation soit impliqué dans le processus de pré-retour et que l'implication des militaires soit réduite dès que possible.