Pakistan : Beaucoup de survivants du séisme sont rentrés mais de nombreuses personnes vulnérables restent encore dans les camps
Pakistan : Beaucoup de survivants du séisme sont rentrés mais de nombreuses personnes vulnérables restent encore dans les camps
Six mois après le tremblement de terre du 8 octobre 2005 au Pakistan, plus de 64 000 survivants ont quitté les camps de secours et regagné leur foyer. Trente camps ont déjà été fermés. Au total, il reste encore 86 750 personnes dans plus de 120 camps comprenant 50 tentes ou plus.
Depuis que les autorités pakistanaises ont annoncé le début de la fermeture des camps le 10 mars dernier, 53 379 personnes sont rentrées chez elles et 25 camps ont été fermés dans la Province frontière du Nord-Ouest. Dans le Cachemire pakistanais, depuis la fin mars, 10 889 personnes ont quitté les camps pour rejoindre leurs villages d'origine et cinq camps ont été fermés.
L'UNHCR continue d'insister sur le fait que ces retours doivent être volontaires et informés. Nous avons lancé une campagne dans les camps pour mieux faire connaître les plans établis par le gouvernement afin d'aider les gens une fois rentrés chez eux. En tant que membre 'du groupe de travail sur la protection' supervisé par l'UNICEF, nos équipes suivent de près ces retours depuis leurs points de départ dans les camps.
Inévitablement, il y aura des personnes vulnérables qui ne pourront pas rentrer immédiatement chez elles pour diverses raisons. Parmi elles figurent des orphelins, des veufs et des veuves, des personnes handicapées et des personnes qui ont perdu leur terre. Ce groupe inclut également les personnes venant de villes comme Balakot, qui est établie sur une importante ligne de faille et doit donc être déplacée. Il est essentiel que ces personnes vulnérables puissent continuer à être aidées jusqu'à ce qu'une solution durable soit trouvée pour elles.
L'UNHCR accueille favorablement la décision prise par le gouvernement de la Province frontière du Nord-Ouest de garder trois camps ouverts pour ces groupes vulnérables. Ces camps sont Siran Sialkot dans la vallée de Siran, Ghari Habibullah à Balakot et Meira à Besham. Ils seront gérés par le coordinateur régional des secours. Pour faciliter ce processus, l'UNHCR a mis en place une formation en gestion des camps avec des partenaires tels que Registered Engineers for Disaster Relief (RedR) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC).