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Le Haut Commissaire en mission en Asie centrale

Points de presse

Le Haut Commissaire en mission en Asie centrale

9 Novembre 2007

Le Haut Commissaire, António Guterres, se rend en Asie centrale ce week-end pour une mission de cinq jours, sa première visite dans la région en tant que dirigeant de l'UNHCR.

Du 11 au 13 novembre, M. Guterres sera au Kirghizistan pour inaugurer le premier centre de réception de réfugiés en Asie centrale. Le Kirghizistan accueille plusieurs centaines de réfugiés et de demandeurs d'asile originaires d'Afghanistan, de la Fédération de Russie, du Tadjikistan et d'Ouzbékistan. Le Haut Commissaire devrait rencontrer le Président, Kurmanbek Bakiev, pour remercier le gouvernement pour la naturalisation de quelque 9 000 réfugiés tadjiks.

António Guterres sera au Kazakhstan du 13 au 15 novembre, où il prévoit de rencontrer le Président Nursultan Nazarbayev et de discuter de l'ébauche d'une législation nationale sur les réfugiés. On compte quelque 3 700 Tchétchènes de Fédération de Russie et plusieurs centaines de personnes originaires d'Afghanistan, d'Ouzbékistan et de Chine relevant de la compétence de l'UNHCR.

Le Haut Commissaire prévoit de passer en revue les opérations de l'UNHCR au Tadjikistan et au Turkménistan au printemps 2008. Le bureau de l'agence en Ouzbékistan avait été fermé par le gouvernement en avril 2006, mais l'UNHCR continue de rechercher des solutions pour quelque 1 200 réfugiés, la plupart d'Afghanistan, à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement.

Quatre des cinq Etats d'Asie centrale sont signataires de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et son Protocole de 1967. Le Kirghizistan, le Tadjikistan et le Turkménistan ont mis en oeuvre des législations nationales sur les réfugiés, alors que le Kazakhstan en est la phase d'ébauche.

Le travail de l'UNHCR en Asie centrale est centré sur le renforcement des systèmes de protection et d'asile au niveau national pour les amener au niveau des standards internationaux. Il travaille également à vérifier le nombre d'apatrides dans la région, qui seraient au nombre d'environ 30 000, et de développer des stratégies pour répondre à ce problème.