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Le Haut Commissaire se félicite des pourparlers de paix au Sri Lanka

Communiqués de presse

Le Haut Commissaire se félicite des pourparlers de paix au Sri Lanka

16 Août 2002

Genève, le 16 août 2002

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés s'est aujourd'hui (vendredi) félicité de la décision du gouvernement sri-lankais d'entamer des pourparlers de paix directs avec les rebelles des Tigres tamouls. « Ce geste peut représenter un énorme espoir pour des centaines de milliers de personnes déracinées par le conflit sri-lankais et qui attendent une promesse de retour » a déclaré Ruud Lubbers.

Le gouvernement norvégien, qui a joué le rôle de médiateur dans les négociations entre le gouvernement sri-lankais et les Tigres libérateurs de l'Etat tamoul (LTTE), a annoncé mercredi que les pourparlers de paix débuteraient entre le 12 et le 17 septembre 2002 en Thaïlande.

Plus de 800 000 personnes ont été déracinées par ce conflit de 19 ans - l'un des plus vieux d'Asie - tandis que 80 000 autres ont dû fuir le Sri Lanka. Selon le HCR, présent au Sri Lanka depuis 1987, environ 100 000 personnes ont regagné leur foyer depuis la mise en place, en février dernier, d'un cessez-le-feu entre les forces gouvernementales et la guérilla des Tigres tamouls, négocié sous les auspices du gouvernement norvégien. En outre, 1 000 personnes sont rentrées d'Inde où elles étaient exilées.

« Maintenant que la paix se dessine à l'horizon, nous devons nous préparer à aider des centaines de milliers de gens à retourner dans leurs villes et villages dévastés » a déclaré R. Lubbers.

L'annonce de pourparlers imminents a coïncidé avec la visite sur l'île du Haut Commissaire Assistant, Kamel Morjane - le numéro trois du HCR. M. Morjane qui, en début de semaine, visitait la péninsule de Jaffna, s'est déclaré choqué par le degré de destruction, sans cacher sa surprise devant le courage et la détermination de ceux qui sont déjà rentrés, malgré de nombreuses difficultés.

M. Morjane s'est déclaré prudemment optimiste mais a souligné que le niveau de dévastation des propriétés, en particulier à Jaffna, nécessiterait des investissements considérables pour rendre possible le retour des Sri-Lankais déracinés par le conflit.