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Des milliers de personnes fuient vers la Sierra Leone après l'attaque au Libéria

Communiqués de presse

Des milliers de personnes fuient vers la Sierra Leone après l'attaque au Libéria

24 Juin 2002

Genève, le 24 juin

Le HCR a aujourd'hui annoncé qu'environ 4 000 personnes avaient trouvé refuge en Sierra Leone après une attaque rebelle jeudi dernier sur le camp de réfugiés de Sinje, au Libéria - un camp qui abrite un mélange de 24 000 réfugiés sierra-léonien et civils libériens. Dans la seule journée de dimanche, près de 1 400 personnes - Sierra-Léoniens et Libériens - ont traversé la frontière sierra-léonienne pour chercher refuge en lieu sûr. D'autres groupes seraient en marche vers la frontière.

Le HCR est extrêmement préoccupé par le sort de milliers de réfugiés sierra-léoniens et de résidents libériens qui ont été dispersés par l'attaque. L'agence a aussi réitéré son appel pour la libération immédiate de cinq infirmières locales travaillant pour une ONG libérienne qui ont été enlevées par les rebelles dans une ambulance du HCR. Elles auraient été emmenées vers Voinjama, bastion supposé des forces rebelles dans le nord du Libéria, près de la frontière guinéenne. L'une des femmes a pu parler deux fois par radio avec ses collègues au siège de l'ONG à Monrovia pour indiquer qu'elles étaient traitées correctement. Mais aucun contact n'a pu avoir lieu depuis samedi dernier.

« La situation au Libéria, déjà très difficile, s'est encore considérablement aggravée, mettant en risque la vie des réfugiés sierra-léoniens comme celle des Libériens eux-mêmes, » a déclaré David Lambo, le Directeur Afrique du HCR. Selon le HCR, l'entière population du camp de Sinje - soit 11 000 réfugiés sierra-léoniens et 13 000 Libériens - a fui au cours de l'attaque par un groupe rebelle se prénommant « Liberians United for Reconciliation and Democracy » (LURD). Les rebelles ont aussi attaqué la ville voisine de Sinje, dont la population d'environ 4 000 a dû fuir.

Selon certains occupants de Sinje qui ont pu se rendre dans la capitale libérienne, Monrovia ou en Sierra Leone, le camp a été entièrement détruit et pillé de toute chose ayant une quelconque valeur. Il était incertain lundi qui contrôlait la zone.