Trois questions à Mary Maker, nouvelle Ambassadrice de bonne volonté du HCR
Trois questions à Mary Maker, nouvelle Ambassadrice de bonne volonté du HCR
Refugiée originaire du Soudan du Sud, Mary Maker a été nommée Ambassadrice de bonne volonté du HCR. Elle s'engage à amplifier la voix des autres personnes déracinées et à attirer l'attention sur leurs besoins croissants.
Enfant, elle a fui le conflit au Soudan du Sud et a trouvé refuge dans le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya. Après avoir surmonté de nombreux obstacles pour achever ses études secondaires, elle devient enseignante et défend déjà à cette époque avec passion les droits des jeunes réfugiés au sein du camp de Kakuma. Elle milite notamment pour le droit à l'éducation, en particulier pour les filles.
La jeune femme étudie actuellement le théâtre et la littérature dans une université américaine dans le cadre d'un programme de bourses d'études. A l'occasion de sa nomination, Mary Maker nous explique ce que représente pour elle le fait d'être Ambassadrice de bonne volonté du HCR et ce qu'elle espère accomplir dans les années à venir.
Que ressentez-vous par rapport au fait de devenir Ambassadrice de bonne volonté ?
Mary Maker : Je suis enthousiaste ! Je soutiens le HCR depuis 2018 et, en tant que réfugiée moi-même, j'ai apprécié l'opportunité de représenter et de parler au nom d'autres personnes déplacées dans le monde. Maintenant, en tant qu'Ambassadrice de bonne volonté, je peux continuer à mettre ma voix et mon expérience personnelle au service de la sensibilisation aux besoins croissants des personnes déplacées. En tant qu'actrice, scénariste et réalisatrice et en tant que militante pour le droit à l'éducation, je suis à la fois enthousiaste et honorée de faire partie de la famille des Ambassadeurs de bonne volonté du HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés.
A quand remonte votre premier contact avec le HCR et pourquoi avez-vous souhaité devenir Ambassadrice ?
Mary Maker : Enfant, j'ai été contrainte de fuir la guerre civile au Soudan. C'est lorsque ma famille est arrivée au Kenya que j'ai vu pour la première fois le logo du HCR sur de gros camions blancs. J'étais tellement effrayée au début que je ne savais pas si c'était bon ou mauvais signe, mais ma mère nous a dit : « Je pense que l'aide est là ». Après avoir compris le rôle et l’étendue du travail du HCR, j'ai su que je voulais soutenir son travail. Je savais que je pouvais les aider à venir en aide à des millions d'autres réfugiés dans le monde qui en ont désespérément besoin.
Qu'espérez-vous accomplir en tant qu'Ambassadrice ?
Mary Maker : Pour moi, devenir Ambassadrice de bonne volonté revient à faire en sorte que tous les réfugiés soient visibles et que leur potentiel soit exploité. Je veux que les personnes déracinées puissent s'exprimer. Je me considère comme une conteuse et dans mon rôle d'Ambassadrice de bonne volonté, j'ai l'intention de faire entendre ces voix et d'aider à raconter les histoires de ceux qui ne sont pas entendus. Je suis passionnée par l'éducation et je souhaite donc soutenir le HCR dans ses efforts pour garantir l’accès à une éducation de qualité pour toutes les personnes déplacées.
Les Ambassadeurs de bonne volonté du HCR sont les figures les plus connues de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. Ils aident le HCR à rayonner dans le monde entier grâce à leur célébrité, leur popularité, leur influence, leur dévouement et leur travail acharné.
Pour plus d'informations au sujet de Mary Maker, visitez sa page web sur le site web du HCR : www.unhcr.org/mary-maker