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L'Ambassadrice de bonne volonté du HCR Gugu Mbatha-Raw appelle à un soutien urgent en faveur des millions de Congolais déplacés

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L'Ambassadrice de bonne volonté du HCR Gugu Mbatha-Raw appelle à un soutien urgent en faveur des millions de Congolais déplacés

4 Novembre 2022
Gugu Mbatha-Raw, Ambassadrice de bonne volonté du HCR, en compagnie de Vicky et de sa famille dans un site d'installation à Kalehe, au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo.

LONDRES - Gugu Mbatha-Raw, actrice et Ambassadrice de bonne volonté du HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, appelle à un soutien urgent en faveur des millions de personnes déplacées en République démocratique du Congo (RDC), suite à sa visite dans la région la semaine dernière.

Au cours de cette visite, Gugu Mbatha-Raw a rencontré des personnes et des familles déplacées qui sont confrontées à des difficultés menaçant leur vie et causées par la combinaison de différents facteurs, tels que le conflit en cours, l'augmentation du coût de la vie, la diminution du soutien de la communauté internationale et les effets du changement climatique.

Lors d'une visite au Sud-Kivu, en RDC, Gugu Mbatha-Raw a fait la connaissance de Vicky, qui a expliqué qu'elle était obligée de faire des choix impossibles au quotidien, comme de décider si elle devait donner la priorité à la nourriture ou aux médicaments, tout en ne pouvant pas envoyer tous ses enfants à l'école. Le cas de Vicky n'est qu'un exemple parmi des millions d'autres au sein de ce qui est actuellement la plus grande crise de déplacement en Afrique.

« Je suis très inquiète », a déclaré Gugu Mbatha-Raw. « Bien loin des gros titres, des millions de personnes déplacées en République démocratique du Congo luttent pour survivre. Elles ont d'abord été forcées de fuir une violence inimaginable, et maintenant, en raison d'un grave sous-financement et d'une diminution de l'aide humanitaire, elles sont contraintes de faire des choix impossibles que personne ne devrait avoir à faire. À mesure que la situation se dégrade, les femmes et les jeunes filles sont également davantage exposées à la violence. Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer. »

Alors que Gugu Mbatha-Raw quittait la RDC, le HCR repositionnait ses ressources au Nord-Kivu pour venir en aide aux milliers de personnes déplacées par les nouveaux affrontements entre les groupes armés et les forces congolaises, y compris depuis un site qui, jusqu'à cette semaine, avait accueilli plus de 23 000 personnes déjà contraintes de fuir la violence.                               

Gugu Mbatha-Raw a pu se familiariser avec les activités du HCR et de ses partenaires qui se concentrent sur la fourniture d'abris et d'articles de première nécessité tels que des nattes, des couvertures, des jerrycans et des produits sanitaires pour les femmes. Elle a également rencontré des femmes et des jeunes filles déplacées à l'intérieur du pays qui ont survécu à des violences sexuelles, et a vu comment un soutien médical et psychosocial ainsi qu'une formation axée sur les moyens de subsistance leur permettaient de reconstruire leur vie. Si elle a été témoin de l'impact positif que peuvent avoir les fonds disponibles, elle a également constaté l'ampleur considérable des besoins qui ne peuvent être satisfaits du fait de l’actuelle pénurie de fonds.

Le HCR a récemment publié un rapport indiquant que les fonds alloués à ces programmes vitaux en République démocratique du Congo et dans de nombreux autres pays ne sont pas à la hauteur des besoins toujours croissants. À ce jour, seuls 42% des 225 millions de dollars requis par le HCR pour la RDC cette année sont financés. Si le HCR ne reçoit pas de fonds supplémentaires avant la fin de l'année, l'agence sera contrainte de procéder à de nouvelles réductions de l'assistance vitale, mettant ainsi davantage de vies en danger.

En tant qu'Ambassadrice de bonne volonté du HCR, Gugu Mbatha-Raw appelle les gouvernements, le secteur privé et les particuliers à apporter un financement urgent au HCR afin de répondre aux besoins les plus pressants des personnes déplacées. Sans ce soutien, la situation continuera à se détériorer et le HCR craint que de nouvelles réductions dans l'assistance ne soient catastrophiques.

Elle a ajouté : « En République démocratique du Congo, comme dans de nombreuses crises oubliées à travers le monde, les familles déplacées manquent d'abris, de nourriture et d'eau potable pour survivre. De la même manière que la communauté internationale a fait preuve de solidarité et de compassion envers les personnes déracinées par d'autres crises, notamment la guerre en Ukraine, nous devons maintenant nous unir pour soutenir les personnes déplacées en RDC et dans d'autres situations d'urgence sous-financées. »

Séquences vidéo non-montées : https://media.unhcr.org/Share/3lvav1o4o766wc603c2pmrso13gf15iu

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