Le droit à la santé est valable pour tous, y compris les réfugiés. Il implique que chacun d’entre nous puisse accéder à des services de santé essentiels abordables, quand et où nous en avons besoin. De nombreux réfugiés sont toutefois confrontés à des obstacles considérables lorsqu’il s’agit de répondre à leurs besoins en matière de santé.

Notre approche en matière de santé publique est conforme au Pacte mondial sur les réfugiés. Lorsque les services nationaux sont indisponibles ou ne couvrent pas les besoins supplémentaires des réfugiés, nous privilégions la collaboration avec les gouvernements pour améliorer les services de santé et inclure les réfugiés dans les systèmes et plans de santé nationaux.

Comment le HCR contribue-t-il à améliorer la santé et le bien-être des réfugiés ?

Nous cherchons à améliorer la santé et le bien-être des réfugiés en répondant à l’ensemble de leurs besoins. Ainsi, nous fournissons une aide essentielle sous plusieurs formes, que ce soit par le plaidoyer pour l’inclusion des réfugiés dans les politiques et systèmes de santé ; la promotion d’un meilleur accès aux soins de santé, à la nourriture, à l’eau potable et aux services d’hygiène ; la promotion d’un mode de vie sain ; ou la collecte et l’analyse des données de santé. Nous travaillons en collaboration avec plus de 140 partenaires issus des gouvernements, des ministères de la santé, des agences de l’ONU, d’ONG, du monde universitaire et du secteur privé. La collaboration interinstitutionnelle est adaptée en fonction du pays et selon le niveau de soins de santé existants et les besoins des réfugiés. Grâce à nos activités de promotion, nos programmes et nos partenariats, de nombreux réfugiés et communautés d’accueil peuvent accéder à des services de santé sûrs, efficaces, équitables et abordables.

Le droit à la santé est valable pour tous, y compris les réfugiés. Il implique que chacun d’entre nous puisse accéder à des services de santé essentiels abordables, quand et où nous en avons besoin. De nombreux réfugiés sont toutefois confrontés à des obstacles considérables lorsqu’il s’agit de répondre à leurs besoins en matière de santé.

Notre approche en matière de santé publique est conforme au Pacte mondial sur les réfugiés. Lorsque les services nationaux sont indisponibles ou ne couvrent pas les besoins supplémentaires des réfugiés, nous privilégions la collaboration avec les gouvernements pour améliorer les services de santé et inclure les réfugiés dans les systèmes et plans de santé nationaux.

Comment le HCR contribue-t-il à améliorer la santé et le bien-être des réfugiés ?

Nous cherchons à améliorer la santé et le bien-être des réfugiés en répondant à l’ensemble de leurs besoins. Ainsi, nous fournissons une aide essentielle sous plusieurs formes, que ce soit par le plaidoyer pour l’inclusion des réfugiés dans les politiques et systèmes de santé ; la promotion d’un meilleur accès aux soins de santé, à la nourriture, à l’eau potable et aux services d’hygiène ; la promotion d’un mode de vie sain ; ou la collecte et l’analyse des données de santé. Nous travaillons en collaboration avec plus de 140 partenaires issus des gouvernements, des ministères de la santé, des agences de l’ONU, d’ONG, du monde universitaire et du secteur privé. La collaboration interinstitutionnelle est adaptée en fonction du pays et selon le niveau de soins de santé existants et les besoins des réfugiés. Grâce à nos activités de promotion, nos programmes et nos partenariats, de nombreux réfugiés et communautés d’accueil peuvent accéder à des services de santé sûrs, efficaces, équitables et abordables.

Angela del Valle (76), uit Venezuela, ontvangt haar eerste spuitje van het COVID-19 vaccin in Guayaquil, Ecuador. Haar vaccinatie en die van vele andere oudere vluchtelingen en migranten werd gesteund door de UNHCR. © UNHCR/Santiago Arcos
Dr Israa, een Irakese vluchtelinge en gediplomeerd arts, onderzoekt een patiënt in het AlBashir ziekenhuis in Amman. Ze werkt sinds kort mee met UNHCR om de COVID-19-respons in Jordanië te ondersteunen. © UNHCR/Lilly Carlisle
Kawa werkt als maatschappelijk werker mee aan de implementatie van het MHPSS-programma (geestelijke gezondheid en psychosociale ondersteuning) van UNHCR voor Syrische vluchtelingen in het kamp Domiz in Irak. © UNHCR/Rasheed Hussein Rasheed
César Chérrez, Senior Community-Based Protection Associate, op bezoek in het Calderón Ziekenhuis in Quito, waar UNHCR begin augustus negen Refugee Housing Units (RHU) installeerde om te reageren op de gezondheidscrisis van Covid-19. © UNHCR/Jaime Giménez

Notre programme de base en matière de santé publique concerne six domaines principaux

L’accès aux soins de santé – Dans la mesure du possible, nous cherchons à aider les réfugiés à accéder aux services de santé par le biais de systèmes de santé nationaux existants. Nous plaidons auprès des gouvernements, des ONG, des partenaires locaux et des communautés pour l’inclusion des réfugiés dans les soins de santé. Par ailleurs, nous finançons et fournissons également des médicaments et des équipements aux systèmes de santé nationaux ou à nos partenaires afin de faciliter l’offre de services de soins de santé primaires et secondaires.

La santé mentale et le soutien psychosocial (MHPSS) – Nous fournissons des conseils techniques, des formations et des médicaments essentiels pour traiter les réfugiés souffrant de troubles mentaux et neurologiques. Nous plaidons pour un dépistage en matière de santé mentale lors des consultations de soins de santé primaires. Enfin, nous intégrons également le soutien psychosocial dans les programmes de santé, de protection, d’éducation et de sport.

La santé sexuelle et reproductive & le VIH – Nous fournissons des conseils et des formations en matière de soins de santé maternelle et néonatale, de contraception et de planning familial. Nous aidons également à améliorer et à renforcer les systèmes de soins cliniques destinés aux victimes de viol et de violences conjugales et offrons un soutien en matière de gestion du VIH.

La nutrition et la sécurité alimentaire – Notre enquête nutritionnelle standardisée élargie (SENS) évalue l’état nutritionnel des réfugiés et identifie les moyens d’améliorer les résultats. En étroite collaboration avec nos partenaires, nous concevons des programmes nutritionnels ciblés pour les réfugiés. Nos systèmes d’enregistrement et de biométrie facilitent la distribution de nourriture et l’assistance en espèces réalisées par nos partenaires.

L’Eau, l’assainissement et l’hygiène (WASH) – Nous construisons des systèmes d’approvisionnement et de traitement de l’eau pour garantir une quantité suffisante d’eau potable. Nous finançons la construction d’installations sanitaires qui captent et bloquent les agents pathogènes dangereux. Nous fournissons du savon, des produits de nettoyage et des produits d’hygiène féminine aux femmes et aux jeunes filles afin qu’elles puissent gérer leur menstruation en toute intimité et dignité.

Les informations stratégiques sur la santé – Nos multiples enquêtes et bases de données recueillent des données sur la santé, la nutrition et l’accès à l’hygiène des réfugiés ainsi que sur leur accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène. Nous analysons et utilisons ces données en collaboration avec les gouvernements et nos partenaires pour assurer un suivi des problématiques de santé et des besoins en matière de santé, et plaider pour la planification des soins de santé et des décisions politiques en la matière.

Een jong kind wordt onderzocht tijdens zijn medische screening in het Gashora Emergency Transit Center in Rwanda. © UNHCR/Tobin Jones

Quels sont les principaux besoins de santé des réfugiés ?

Les besoins de santé des réfugiés dépendent de nombreux facteurs : les pathologies préexistantes et l’état du système de soins de santé dans le pays qu’ils ont fui, les conditions dans lesquelles leur déplacement a eu lieu et la durée de celui-ci, ainsi que l’accès aux services de santé dans leur pays d’accueil. Les besoins de santé peuvent être aigus, par exemple lorsqu’il s’agit de soins obstétriques d’urgence, ou les soins de maladies chroniques comme le diabète.

De nombreux réfugiés viennent de pays en proie à des crises humanitaires. Lorsqu’ils quittent leur pays d’origine, ils sont souvent confrontés à des conditions difficiles ou dangereuses au cours de leur périple qui ont de graves conséquences sur leur bien-être physique et psychologique. En outre, à l’arrivée dans leur pays d’accueil, les réfugiés n’ont souvent pas accès à des services de santé abordables. Ainsi, il leur est parfois impossible de consulter des prestataires de santé, d’obtenir des médicaments, des fournitures médicales, des tests de laboratoires ou d’autres services de santé essentiels pour des raisons de distance et de sécurité, ou pour des raisons linguistiques, politiques ou financières. Le traitement de problèmes de santé existants, notamment les maladies non transmissibles et la malnutrition, est souvent interrompu à leur arrivée. Ainsi, les réfugiés sont parfois forcés de vivre avec des blessures graves, comme des os cassés, sans pouvoir obtenir d’aide médicale.

D’après les données du Système intégré d’information sur la santé des réfugiés (iRHIS) du HCR recueillies dans 20 pays en 2019, les trois principales causes de morbidité chez les réfugiés sont la malaria (17 %), les infections des voies respiratoires supérieures (18 %) et les infections des voies respiratoires inférieures (6 %). Les trois principales causes de décès chez les enfants réfugiés de moins de cinq ans sont les décès néonatals (31 %), la malaria (8,3 %) et les infections des voies respiratoires inférieures (5,6 %).

Een jong kind krijgt een poliovaccin toegediend tijdens zijn medische screening in het Gashora Emergency Transit Center in Rwanda. © UNHCR/Tobin Jones

Les réfugiés bénéficient-ils de soins de santé gratuits ?

Fondamentalement, toute personne, y compris un réfugié, a le droit de bénéficier du meilleur niveau de soins disponible sans avoir à faire face à des difficultés financières.

L’accès des réfugiés aux systèmes de santé nationaux dépend des politiques adoptées par le pays d’accueil. Dans certains pays, les réfugiés peuvent accéder aux systèmes et services de santé nationaux dans les mêmes conditions que les nationaux. Dans ce cas, les frais de santé peuvent être subventionnés, réduits ou gratuits (notamment en cas d’urgence). Dans d’autres pays, les réfugiés ne peuvent accéder aux services de santé nationaux qu’en tant qu’étrangers (ce qui implique souvent un coût plus élevé). Il existe également plusieurs pays d’accueil où les réfugiés ne peuvent pas accéder aux soins de santé nationaux en raison de politiques nationales ou de l’inaccessibilité géographique. Les coûts des soins de santé privés dans ces pays sont souvent prohibitifs et constituent un obstacle financier à l’accès aux soins.

Le troisième objectif de développement durable des Nations Unies vise à permettre à tous de vivre en bonne santé et à promouvoir le bien-être de tous à tout âge, en partie grâce à une couverture sanitaire universelle. La couverture sanitaire universelle permet aux personnes de bénéficier de soins de santé suffisants, de qualité et abordables. Elle doit couvrir la promotion des soins de santé ainsi que les services de santé essentiels préventifs, curatifs, palliatifs et de réadaptation.

Nous plaidons pour la pleine inclusion des réfugiés dans les systèmes de santé nationaux, conformément à l’objectif de la couverture sanitaire universelle. La pleine inclusion est le modèle de santé publique le plus durable et le plus rentable, et qui produit les meilleurs résultats pour les réfugiés et les communautés d’accueil. 

Notre programme de base en matière de santé publique concerne six domaines principaux

L’accès aux soins de santé – Dans la mesure du possible, nous cherchons à aider les réfugiés à accéder aux services de santé par le biais de systèmes de santé nationaux existants. Nous plaidons auprès des gouvernements, des ONG, des partenaires locaux et des communautés pour l’inclusion des réfugiés dans les soins de santé. Par ailleurs, nous finançons et fournissons également des médicaments et des équipements aux systèmes de santé nationaux ou à nos partenaires afin de faciliter l’offre de services de soins de santé primaires et secondaires.

La santé mentale et le soutien psychosocial (MHPSS) – Nous fournissons des conseils techniques, des formations et des médicaments essentiels pour traiter les réfugiés souffrant de troubles mentaux et neurologiques. Nous plaidons pour un dépistage en matière de santé mentale lors des consultations de soins de santé primaires. Enfin, nous intégrons également le soutien psychosocial dans les programmes de santé, de protection, d’éducation et de sport.
La santé sexuelle et reproductive & le VIH – Nous fournissons des conseils et des formations en matière de soins de santé maternelle et néonatale, de contraception et de planning familial. Nous aidons également à améliorer et à renforcer les systèmes de soins cliniques destinés aux victimes de viol et de violences conjugales et offrons un soutien en matière de gestion du VIH.

La nutrition et la sécurité alimentaire – Notre enquête nutritionnelle standardisée élargie (SENS) évalue l’état nutritionnel des réfugiés et identifie les moyens d’améliorer les résultats. En étroite collaboration avec nos partenaires, nous concevons des programmes nutritionnels ciblés pour les réfugiés. Nos systèmes d’enregistrement et de biométrie facilitent la distribution de nourriture et l’assistance en espèces réalisées par nos partenaires.

L’Eau, l’assainissement et l’hygiène (WASH) – Nous construisons des systèmes d’approvisionnement et de traitement de l’eau pour garantir une quantité suffisante d’eau potable. Nous finançons la construction d’installations sanitaires qui captent et bloquent les agents pathogènes dangereux. Nous fournissons du savon, des produits de nettoyage et des produits d’hygiène féminine aux femmes et aux jeunes filles afin qu’elles puissent gérer leur menstruation en toute intimité et dignité.

Les informations stratégiques sur la santé – Nos multiples enquêtes et bases de données recueillent des données sur la santé, la nutrition et l’accès à l’hygiène des réfugiés ainsi que sur leur accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène. Nous analysons et utilisons ces données en collaboration avec les gouvernements et nos partenaires pour assurer un suivi des problématiques de santé et des besoins en matière de santé, et plaider pour la planification des soins de santé et des décisions politiques en la matière.

Een jong kind wordt onderzocht tijdens zijn medische screening in het Gashora Emergency Transit Center in Rwanda. © UNHCR/Tobin Jones

Quels sont les principaux besoins de santé des réfugiés ?

Les besoins de santé des réfugiés dépendent de nombreux facteurs : les pathologies préexistantes et l’état du système de soins de santé dans le pays qu’ils ont fui, les conditions dans lesquelles leur déplacement a eu lieu et la durée de celui-ci, ainsi que l’accès aux services de santé dans leur pays d’accueil. Les besoins de santé peuvent être aigus, par exemple lorsqu’il s’agit de soins obstétriques d’urgence, ou les soins de maladies chroniques comme le diabète.

De nombreux réfugiés viennent de pays en proie à des crises humanitaires. Lorsqu’ils quittent leur pays d’origine, ils sont souvent confrontés à des conditions difficiles ou dangereuses au cours de leur périple qui ont de graves conséquences sur leur bien-être physique et psychologique. En outre, à l’arrivée dans leur pays d’accueil, les réfugiés n’ont souvent pas accès à des services de santé abordables. Ainsi, il leur est parfois impossible de consulter des prestataires de santé, d’obtenir des médicaments, des fournitures médicales, des tests de laboratoires ou d’autres services de santé essentiels pour des raisons de distance et de sécurité, ou pour des raisons linguistiques, politiques ou financières. Le traitement de problèmes de santé existants, notamment les maladies non transmissibles et la malnutrition, est souvent interrompu à leur arrivée. Ainsi, les réfugiés sont parfois forcés de vivre avec des blessures graves, comme des os cassés, sans pouvoir obtenir d’aide médicale.

D’après les données du Système intégré d’information sur la santé des réfugiés (iRHIS) du HCR recueillies dans 20 pays en 2019, les trois principales causes de morbidité chez les réfugiés sont la malaria (17 %), les infections des voies respiratoires supérieures (18 %) et les infections des voies respiratoires inférieures (6 %). Les trois principales causes de décès chez les enfants réfugiés de moins de cinq ans sont les décès néonatals (31 %), la malaria (8,3 %) et les infections des voies respiratoires inférieures (5,6 %).

Een jong kind krijgt een poliovaccin toegediend tijdens zijn medische screening in het Gashora Emergency Transit Center in Rwanda. © UNHCR/Tobin Jones

Les réfugiés bénéficient-ils de soins de santé gratuits ?

Fondamentalement, toute personne, y compris un réfugié, a le droit de bénéficier du meilleur niveau de soins disponible sans avoir à faire face à des difficultés financières.

L’accès des réfugiés aux systèmes de santé nationaux dépend des politiques adoptées par le pays d’accueil. Dans certains pays, les réfugiés peuvent accéder aux systèmes et services de santé nationaux dans les mêmes conditions que les nationaux. Dans ce cas, les frais de santé peuvent être subventionnés, réduits ou gratuits (notamment en cas d’urgence). Dans d’autres pays, les réfugiés ne peuvent accéder aux services de santé nationaux qu’en tant qu’étrangers (ce qui implique souvent un coût plus élevé). Il existe également plusieurs pays d’accueil où les réfugiés ne peuvent pas accéder aux soins de santé nationaux en raison de politiques nationales ou de l’inaccessibilité géographique. Les coûts des soins de santé privés dans ces pays sont souvent prohibitifs et constituent un obstacle financier à l’accès aux soins.

Le troisième objectif de développement durable des Nations Unies vise à permettre à tous de vivre en bonne santé et à promouvoir le bien-être de tous à tout âge, en partie grâce à une couverture sanitaire universelle. La couverture sanitaire universelle permet aux personnes de bénéficier de soins de santé suffisants, de qualité et abordables. Elle doit couvrir la promotion des soins de santé ainsi que les services de santé essentiels préventifs, curatifs, palliatifs et de réadaptation.

Nous plaidons pour la pleine inclusion des réfugiés dans les systèmes de santé nationaux, conformément à l’objectif de la couverture sanitaire universelle. La pleine inclusion est le modèle de santé publique le plus durable et le plus rentable, et qui produit les meilleurs résultats pour les réfugiés et les communautés d’accueil. 

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