Aperçu statistique

117,3 millions de personnes déplacées de force dans le monde

à la fin de 2023 en raison de persécutions, de conflits, de violences, de violations des droits de l’homme ou d’événements troublant gravement l’ordre public.

 

Combien de personnes déplacées de force à travers le monde  ?

43,4 millions de réfugiés

68,3 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays

6,9 millions de demandeurs d’asile

 

Plus de 117.3 millions de personnes dans le monde ont été forcées de fuir leur foyer fin 2023. Jamais le HCR n’a compté autant de personnes déplacées de force.   

Ce nombre se compose des trois groupes suivants : 

Réfugiés

Sur les 117,3 millions de personnes en fuite dans le monde, 43,4 millions sont des réfugiés : ce sont des personnes qui ont fui leur pays. 31,6 millions d’entre eux relèvent du mandat du HCR. 6 millions d’entre eux sont des réfugiés palestiniens, enregistrés par l’agence pour les réfugiés UNRWA. 

On compte parmi elles presque 43.4 millions de réfugiés dont près de 40 pour cent a moins de 18 ans. 

  • 31.6 millions de réfugiés sous le mandat du HCR ;
  • 5.8 millions d’autres personnes ayant besoin de la protection internationale ; 
  • 6 millions de réfugiés palestiniens sous le mandat de l’UNRWA.

Demandeurs d’asile

En 2023, 6,9 millions de demandeurs d’asile avaient une demande d’asile en cours dans un autre pays. Ils attendaient une décision sur leur demande d’asile.

Les personnes déplacées internes

La majorité des personnes contraintes de fuir sont des personnes déplacées internes (68,3 millions de personnes). Ces personnes peuvent se déplacer pour les mêmes raisons qu’un réfugié, mais ne franchissent pas de frontière internationale et sont donc déplacées à l’intérieur de leur propre pays. 

Où les réfugiés sont-ils accueillis ? 

La plupart des personnes qui fuient restent dans leur propre pays. S’ils franchissent les frontières, ils restent généralement dans leur région. La plupart des personnes qui fuient leur pays se réfugient dans un pays voisin. En 2023, 69 % de tous les réfugiés seront accueillis par des pays voisins.  

La plupart des pays accueillant des réfugiés sont des pays à revenu faible ou intermédiaire. 75 % des réfugiés sont accueillis par des pays à revenu faible ou intermédiaire. Les pays les moins avancés ont accueilli 20 % du nombre total de réfugiés en 2023. 

75% ont été accueillis dans des pays à revenu faible ou intermédiaire

69% accueillis dans les pays voisins

Données démographiques sur les personnes déplacées de force

Lire le Rapport sur les tendances mondiales 2023

Combien de personnes ont demandé l’asile en Belgique l’année dernière ?   

En 2023, 35 507 personnes, dont 284 personnes arrivées en Belgique par le biais de la réinstallation, ont demandé l’asile en Belgique. Cela représente une baisse de 3,7 % par rapport à l’année précédente. À l’époque, 36 871 personnes avaient demandé l’asile.

Les principaux pays d’origine des demandeurs d’asile en 2023 furent la Syrie (4 227), l’Afghanistan (3 718), la Palestine(3 249), la Turquie (2 570), et l’Erythrée (2 209). 67,6 % des demandeurs d’asile étaient des hommes et 32,4 % de femmes. 2 594 demandeurs d’asile étaient des enfants non accompagnés et séparés, soit une baisse de 32,7% par rapport à 2022.1 Parmi les demandeurs d’asilee ayant indiqué qu’ils étaient des enfants non accompagnés et séparés, 26 % étaient originaires d’Afghanistan, 18 % d’Érythrée et 15 % de Syrie.

Par ailleurs, 15 626 réfugiés en provenance d’Ukraine ont bénéficié d’uneprotection temporaireen Belgique en 2023. La protection temporaire est une procédure exceptionnelle qui instaure un dispositif pour faire face à un afflux massif, dans l’Union européenne (UE), de ressortissants étrangers qui ne peuvent rentrer dans leur pays d’origine — notamment en raison d’une guerre, de violences ou de violations des droits de l’homme. Elle met en place dans les Etats membres de l’UE une protection immédiate et temporaire pour ces personnes déplacées. Étant donné que les bénéficiaires de protection temporaire en provenance d’Ukraine n’entrent pas dans la procédure d’asile standard, ils ne sont pas comptabilisés parmi les 35 507 demandeurs d’asile.

En 2023, dans 43,5 % des demandes d’asile traitées, il a été déterminé en première instance que le demandeur avait effectivement droit à une protection internationale. Plus précisément, 12 355 demandeurs d’asile ont obtenu le statut de réfugié (42 %) ou le statut de protection subsidiaire (1,5 %). Le taux de protection était légèrement supérieur par rapport à 2022 (43 %). Le plus grand nombre de réfugiés reconnus comme tels l’année dernière provenait de Syrie (2 689), d’Afghanistan (2 595), d’Érythrée (1 770) et de Burundi (1 187).  


1 En 2023, 2 594 demandeurs d’asile ont déclaré qu’ils étaient des enfants non accompagnés et séparés au moment d’introduction de leur demande d’asile. Suite à la détermination de l’âge menée par le service des Tutelles, 1 660 d’entre eux ont effectivement été considérés comme mineurs. Cependant, toutes les déterminations de l’âgen’étaient pas encore terminéeslors de la publication des statistiques sur l’asile pour 2023 en janvier 2024. Ce chiffre peut donc encore augmenter. 

Sources:

UNHCR Refugee Statistics 
CGRA

OE
OE – Protection temporaire

Le personnel du HCR

Le personnel du HCR est l’âme de l’organisation. Au 31 décembre 2023, on comptait 20,305 employés et vacataires, dont environ 91 pour cent est basé sur le terrain.

 

Nous travaillons dans 136 pays et territoires avec du personnel réparti dans des bureaux régionaux ou nationaux ainsi que dans des bureaux auxiliaires et sur le terrain. Nos employés s’attachent à aider les personnes déracinées dans le cadre d’un large éventail de disciplines, notamment la protection juridique, l’administration, les services communautaires, les affaires publiques et la santé.

 

Comment le HCR est-il financé ?

Le HCR est pratiquement entièrement financé par des contributions volontaires, dont 75 pour cent en provenance des gouvernements et de l’Union européenne. Trois pour cent sont issus d’un mécanisme de financement commun aux organisations intergouvernementales et 21 pour cent proviennent du secteur privé, dont des fondations, des entreprises et des particuliers. L’agence reçoit également une part limitée (un pour cent) du budget régulier des Nations Unies pour les coûts administratifs et accepte des dons en nature, notamment du matériel de secours comme des tentes, des médicaments et des camions.

 

En 1950, le HCR a été lancé avec un budget annuel de 300 000 dollars. Son travail et sa taille ont augmenté depuis et ses dépenses se sont multipliées. Au début des années 1990, son budget annuel s’élevait à plus d’un milliard de dollars pour atteindre un nouveau record annuel de 10,714 milliards en 2022. Pour des informations à jour sur le financement du HCR, veuillez visiter notre site Global Focus (en anglais).

 

Le budget annuel du HCR couvre des programmes annuels, comme le soutien aux opérations régulières, et des programmes additionnels pour couvrir les situations d’urgence comme la crise en Ukraine, la situation humanitaire en Afghanistan et les inondations au Pakistan, ainsi que les opérations de rapatriement à grande échelle.

Pourquoi prenons-nous les statistiques en considération ?

Une information et des chiffres précis sont importants pour la planification et le travail du HCR. Lorsqu’une crise importante survient et est suivie d’une arrivée massive de réfugiés, il est important de pouvoir évaluer le nombre d’individus réclamant une assistance, les besoins pressants ainsi que le personnel nécessaire le cas échéant. Nous pouvons de cette manière fournir plus rapidement une aide adéquate.

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