Les opérations du HCR en Tunisie, au Maroc et en Égypte soutiennent les réfugiés et les demandeurs d’asile qui ont cherché la sécurité dans la région. Avec le soutien de l’Union européenne, par le biais du Fond fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique, le HCR offre un accès à des services essentiels tels que la santé, l’éducation et les moyens de subsistance, au profit des réfugiés, des demandeurs d’asile et des communautés d’accueil.
Tunisie
Sara est une réfugiée syrienne de 12 ans. Elle a fui avec sa sœur aînée et est arrivée en Tunisie en 2018. Elle aime aller à l’école et apprendre des choses au contact de ses professeurs. Sara rêve de devenir médecin pour aider les autres. Elle fait partie des plus de 280 enfants réfugiés et demandeurs d’asile inscrits à l’école. Grâce au partenariat du HCR avec l’Union européenne, les enfants réfugiés, comme Sara, peuvent poursuivre leurs études. Ce soutien vital les met sur la voie de la réalisation de leurs aspirations.
En 2021, le HCR a également fourni une aide financière d’urgence supplémentaire et permis un meilleur accès aux soins de santé pour les réfugiés et les demandeurs d’asile, en réponse à la COVID-19 en Tunisie. Un soutien psychosocial a été fourni aux réfugiés et aux demandeurs d’asile les plus vulnérables. La continuité de l’accès aux services a été rendue possible pendant le confinement en effectuant des consultations à distance (par téléphone ou vidéoconférence).
Maroc
Sabine, une réfugiée congolaise vivant au Maroc, joue son rôle pendant la pandémie. Elle fabrique des masques pour ses amis et sa famille afin de prévenir la propagation de la COVID-19. Sabine fait partie des quelque 17,000 réfugiés et demandeurs d’asile qui vivent au Maroc.
Sabine, une réfugiée congolaise au Maroc, fabrique des masques pour ses amis et sa famille afin de prévenir la propagation du COVID-19 © UNHCR/Ass Hagouchi
La crise de la COVID-19 a touché tout le monde, mais les réfugiés sont plus particulièrement touchés. Pendant la pandémie, le HCR et ses partenaires ont veillé à ce que l’accès aux structures de santé se poursuive et qu’elles soient facilement accessibles en fournissant une assistance et des services à distance. Pour faire face à la détresse psychosociale induite par la crise, les réfugiés ont également pu accéder à des services psychosociaux à distance pendant le confinement. La continuité de ces services a permis de protéger la santé des réfugiés. Sabine et d’autres réfugiés, comme elle, ont également reçu une aide en espèces pendant la pandémie afin de les aider à couvrir leurs besoins de base.
Egypt
Mona a fui son foyer, accompagnée de sa sœur, en raison du conflit au Soudan, pour trouver la sécurité en Égypte en 2018. Elle travaillait comme employée de maison, jusqu’à ce qu’elle tombe malade. Avec le soutien du HCR, elle a reçu une aide en espèces pour couvrir ses besoins essentiels.
Mona, comme de nombreux autres réfugiés et demandeurs d’asile, s’inquiétait de savoir si elle et sa fille de deux ans pourraient recevoir un traitement médical au cas où l’une d’entre elles tomberait malade. Grâce au soutien du HCR et de l’Union européenne, cette mère soudanaise et sa petite fille peuvent accéder aux soins de santé en Egypte.
Mona et sa fille ont fui le Soudan et ont trouvé refuge en Égypte. Grâce au soutien du HCR et de l’Union européenne, cette mère soudanaise et son enfant en bas âge ont accès à des soins de santé en Égypte. © HCR/Pedro Costa Gomes
Les réfugiés et autres personnes déplacées font partie des membres les plus marginalisés et les plus vulnérables de la société. Le soutien aux services de santé a été essentiel pendant la pandémie. Le HCR et ses partenaires ont travaillé ensemble pour garantir l’accès aux soins de santé, tant pour les patients présentant les symptômes de la COVID-19 que pour d’autres problèmes de santé, notamment la santé mentale.
Pendant la pandémie, le HCR et ses partenaires en Egypte ont également veillé à ce que les réfugiés et les demandeurs d’asile continuent à avoir accès à une éducation. Des subventions à l’éducation ont été accordées pour les aider à payer les forfaits Internet par exemple, afin que les étudiants puissent accéder aux portails et aux cours en ligne. Des subventions plus importantes ont été accordées aux mineurs non accompagnés et séparés, ainsi qu’aux enfants ayant des besoins spécifiques.
Après l’épidémie de COVID-19 en Egypte, la violence sexiste est restée un défi majeur en matière de protection. Le HCR a travaillé en étroite collaboration avec ses partenaires pour veiller à ce que les besoins des victimes, soient satisfaits. Les services de gestion des cas de violence sexiste étaient principalement proposés à distance. Le HCR et ses partenaires ont travaillé en étroite collaboration avec les communautés de réfugiés sur des activités de sensibilisation et de prévention à distance, ainsi que pour s’assurer que les réfugiés et les demandeurs d’asile savaient comment accéder à un soutien pendant la réponse COVID-19.
English version below
Working in partnership to protect refugees and asylum-seekers in the North of Africa
UNHCR, the UN Refugee Agency’s operations in Tunisia, Morocco and Egypt support refugees and asylum-seekers who have sought safety in the region. With support from the European Union, through the EU Emergency Trust Fund for Africa, UNHCR provides access to key services such as health, education and livelihoods, benefiting refugees, asylum-seekers and host communities alike.
Tunisia
Sara is a 12-year-old refugee from Syria. She fled together with her older sister, arriving in Tunisia in 2018. Sara enjoys attending school and learning from her teachers. She dreams of becoming a doctor to help others. Sara is one among over 280 refugee and asylum-seeking children enrolled in school. Thanks to UNHCR’s partnership with the European Union, refugee children like Sara can continue their studies. Such vital support places them on a path to achieving their aspirations.
In 2021, UNHCR also delivered additional emergency financial assistance and enabled increased access to health care for refugees and asylum-seekers in response to COVID-19 in Tunisia. Psychosocial support was provided to the most vulnerable refugees and asylum-seekers. Continuity of access to services was made possible during lockdown by carrying out remote consultations (by telephone or videoconference).
Morocco
Sabine, a Congolese refugee in Morocco, is playing her part during the pandemic. She makes masks for her friends and family to help prevent the spread of COVID-19. Sabine is one of almost 17,000 refugees and asylum-seekers living in Morocco.
The COVID-19 crisis has affected everyone, but refugees are particularly afflicted. During the pandemic, UNHCR and its partners ensured that access to health facilities continued and were easily accessible by providing remote assistance and services. To cope with the psychosocial distress induced by the crisis, refugees were also able to access psychosocial services remotely during lockdown. The continuity of these services has helped protect the health of refugees. Sabine and other refugees like her, received cash assistance during the pandemic to help them cover their basic needs.
Egypt
Mona fled her home, with her sister, due to conflict in Sudan, finding safety in Egypt in 2018. She was working as a domestic worker, until she fell ill. With support from UNHCR, she received cash assistance to help cover her basic needs.
Mona, like many other refugees and asylum-seekers, was concerned about whether she and her two-year-old daughter would be able to receive medical treatment should either of them fall ill. With support from UNHCR, and the European Union, this Sudanese mother and her toddler can access healthcare in Egypt.
Refugees and other displaced people belong to the most marginalized and vulnerable members of society. Support for health services was critical during the pandemic. UNHCR and partners worked together to ensure access to health care was attainable, both for patients with COVID-19 symptoms, as well as other health concerns including mental health.
During the pandemic, UNHCR and its partners in Egypt also ensured access to quality education and health services continued for refugees and asylum seekers. Educational grants were provided to help pay for instance internet packages, so that students were able to access online portals and classes. Enhanced grants were provided to unaccompanied and separated children, as well as children with special needs.
Following the outbreak of COVID-19 in Egypt, gender-based violence remained a key protection challenge. UNHCR worked closely with partners to ensure that the needs of survivors, including emergency medical and safety/relocation, were met. Gender-based violence case management services were mainly offered remotely. UNHCR and partners worked closely with refugee communities on remote outreach and prevention activities, also to ensure that refugees and asylum-seekers were aware of how to access support during COVID-19 response.
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