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Après le décès de 28 réfugiés à Khartoum, le HCR exhorte les parties en conflit au Soudan à garantir un passage sûr pour les civils

Communiqués de presse

Après le décès de 28 réfugiés à Khartoum, le HCR exhorte les parties en conflit au Soudan à garantir un passage sûr pour les civils

11 Juillet 2023 Egalement disponible ici :

GENÈVE — Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est vivement préoccupé par des informations répétées selon lesquelles des civils au Soudan, et notamment des personnes déplacées internes et des réfugiés pris dans le conflit en cours, sont les victimes directes des combats et se voient dans l'impossibilité de fuir pour se mettre en sécurité. 

Il est désormais confirmé que le 25 juin, 28 réfugiés accueillis par le Soudan ont été tués à Khartoum lorsque le quartier dans lequel ils vivaient a été touché par les combats. D'autres réfugiés ont été blessés au cours de l'incident. Le HCR est consterné et exprime ses plus sincères condoléances aux familles touchées. Nous nous efforçons de rechercher les proches des victimes et de leur apporter un soutien psychosocial et une aide complémentaire. 

« Une fois de plus, les réfugiés et d'autres civils sont les victimes innocentes de cette guerre tragique. Les deux parties doivent permettre aux civils de se déplacer librement vers des lieux plus sûrs, en assurant leur protection et leur bien-être et en respectant leurs droits humains fondamentaux », a déclaré Mamadou Dian Balde, le Directeur régional du HCR pour l'Afrique de l'Est, la Corne de l'Afrique et la région des Grands Lacs. « Tout le monde doit respecter le droit international humanitaire et les droits humains et donner la priorité à la sécurité et au bien-être des communautés affectées, y compris les réfugiés. » 

Malgré les innombrables appels lancés aux parties pour qu'elles assurent la protection des non-combattants, des civils innocents, y compris des réfugiés, sont toujours contraints de fuir les combats dans des conditions extrêmement dangereuses. Ils sont également victimes de harcèlement, d'abus, de vols et d'autres actes criminels. Avant la mort des 28 réfugiés, plus de 500 réfugiés tentant de fuir le conflit dans la ville de Khartoum et dans d'autres localités auraient été interceptés par des groupes armés et auraient été empêchés de poursuivre leur route en quête d'un lieu sûr. Selon les réfugiés, leurs biens ont été confisqués et les véhicules qu'ils utilisaient ont été saisis. Ils se sont donc retrouvés en situation de grande vulnérabilité, sans accès aux biens de première nécessité tels que de l'eau potable et sans moyen de transport, ce qui les a empêchés de quitter la ville. 

Dans l'ouest du Darfour, où le conflit s'intensifie, des informations non confirmées font état de personnes empêchées de quitter El Geneina pour se mettre à l'abri, y compris de franchir la frontière avec le Tchad. Ces incidents sont inacceptables et mettent en évidence les immenses défis auxquels sont confrontés les civils en quête de sécurité loin des zones de conflit.  

Le HCR suit en permanence la situation des réfugiés bloqués à Khartoum, fournit des conseils de protection par le biais de lignes téléphoniques d'urgence et s'efforce de les aider à trouver la sécurité et les moyens de se déplacer loin des zones affectées par les combats, dans la mesure où la situation le permet. 

Après neuf semaines de conflit au Soudan, plus de deux millions et demi de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays et dans les pays voisins. Avant cette crise, le Soudan comptait 1,1 million de réfugiés, principalement originaires du Soudan du Sud, d'Érythrée, d'Éthiopie et de Syrie. 

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