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Le HCR est bouleversé et indigné par l'attaque à la bombe à Bagdad

Communiqués de presse

Le HCR est bouleversé et indigné par l'attaque à la bombe à Bagdad

19 Août 2003 Egalement disponible ici :

Le 19 août 2003

Genève - Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a aujourd'hui dénoncé l'attaque à la bombe perpétrée à l'encontre des locaux des Nations Unies à Bagdad comme étant un acte de violence insensée.

« Nous sommes bouleversés et indignés par cette attaque qui touche en fait le peuple iraquien que les Nations Unies s'efforcent d'aider », a déclaré le Haut Commissaire Ruud Lubbers.

Le HCR est l'une des nombreuses agences humanitaires actuellement présentes en Iraq. Le HCR a confirmé qu'aucun des membres de son personnel ne se trouvait sur les lieux du drame, ses bureaux étant basés dans un autre local, à environ 1,5 km du Canal Hotel, siège principal de l'ONU à Bagdad.

Selon les premiers rapports, plusieurs personnes auraient été tuées lors de l'attaque, et des dizaines d'autres membres du personnel des Nations Unies auraient été blessés, dont le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Iraq, Sergio Vieira de Mello. Le personnel de l'ONU administrait les premiers soins tandis que des équipes d'urgence tentaient de libérer les personnes coincées sous les décombres.

Quelque 300 membres du personnel des Nations Unies, en majorité des ressortissants iraquiens, travaillaient dans les locaux du siège, qui a été sérieusement endommagé lors de l'attaque.

« Cette agression porte un sérieux coup aux efforts humanitaires des Nations Unies pour venir en aide au peuple iraquien qui a enduré des décennies de souffrance », a déclaré M. Lubbers.

Les Iraquiens qui ont quitté les camps de réfugiés situés dans les pays voisins ont bénéficié de l'assistance du HCR pour rentrer dans leur pays. Le HCR a aussi aidé les personnes déplacées à l'intérieur de l'Iraq à retourner dans leurs villages d'origine et gère en outre divers programmes d'assistance en faveur de réfugiés se trouvant en Iraq, soit quelque 100 000 civils, Palestiniens pour la plupart.