Mission en Ouganda du Président du Comité Exécutif du HCR
Mission en Ouganda du Président du Comité Exécutif du HCR
Le Président du Comité Exécutif de l'UNHCR, l'Ambassadeur Ichiro Fujisaki, est arrivé à Kampala, en Ouganda, hier (jeudi) pour une visite de trois jours durant laquelle il inspectera les programmes de l'UNHCR pour les réfugiés et les déplacés ougandais - certains d'entre eux ont déjà commencé à regagner leurs villages qu'ils ont quitté depuis près de deux décennies. Avec la récente signature d'un accord de paix entre le gouvernement ougandais et la Lord's Resistance Army, ajoutée à une amélioration de la situation sécuritaire dans de nombreuses régions dans le nord, nous espérons que plus de 500 000 déplacés ougandais pourraient se décider de rentrer dans leurs villages dans les mois à venir.
La visite de l'Ambassadeur Fujisaki en Ouganda est son second voyage en Afrique depuis son élection en tant que Président de l'ExCom en octobre dernier. Il a également visité le Burundi. Le Comité Exécutif est l'organe directeur de l'UNHCR composé de 70 pays membre chargés d'examiner et d'approuver son budget-programme et de lui fournir des conseils en matière de protection. Cette année, sa réunion annuelle aura lieu la première semaine d'octobre.
L'Ambassadeur Fujisaki a prévu de rencontré aujourd'hui le Premier Ministre ougandais Moses Ecweru et d'autres personnalités gouvernementales avant de se rendre demain (samedi) à Gulu et Lira dans le nord. Les deux districts font partie des quatre lieux dans le nord de l'Ouganda où l'UNHCR a mis en place de nouveaux programmes, aux côtés d'autres agences des Nations Unies et d'ONG pour assister plus d'un million et demi d'Ougandais déplacés. Nous espérons également pouvoir développer des opérations à Kitgum et Pader avant la fin du mois.
En début d'année, l'UNHCR a ouvert de nouveaux bureaux à Gulu et Lira pour préparer nos opérations d'assistance pour le retour de près de 800 000 personnes déplacées internes qui vivent dans les deux districts.
Avec l'amélioration progressive de la sécurité dans le nord, certains déplacés ont déjà décidé de rentrer vers leurs villages d'origine. Beaucoup d'autres, cependant, demeurent soucieux, préférant passer seulement la journée dans leur village, en travaillant leur terre et retourner dans les camps pour la nuit. C'est une formule qui est utilisée depuis des années par les communautés vivant dans le nord, en particulier les enfants, pour échapper aux bandes de la LRA qui de façon notoire pratiquent le kidnapping et les abus sur les enfants.