Journée internationale de solidarité avec les employés détenus et disparus
Journée internationale de solidarité avec les employés détenus et disparus
Aujourd'hui (mardi), c'est le 50ème jour de captivité de John Solecki, le chef du bureau du HCR à Quetta au Pakistan. John Solecki a été enlevé lors d'une attaque le 2 février qui a aussi causé la mort d'un autre collègue, Syed Hashim. Aux dernières nouvelles, la santé de John se détériorait et notre inquiétude grandit de jour en jour à propos de son état de santé.
Demain, c'est la Journée internationale de solidarité avec les employés détenus et disparus. Cette journée vise à faire connaître tous les risques encourus par le personnel des Nations Unies et de nos partenaires ONG, ainsi que par les journalistes dans l'exercice de leurs fonctions, un travail indispensable à travers le monde.
Dans son message célébrant cette journée, le Secrétaire général Ban Ki-moon fait remarquer qu'il y a actuellement 19 employés des Nations Unies en état d'arrestation, détenus ou disparus. L'un d'entre eux est John Solecki.
La Haut Commissaire António Guterres et plus de 6 000 employés du HCR dans quelque 120 pays à travers le monde n'ont pas vraiment besoin d'un jour particulier pour penser à John car, avec sa famille, il est dans nos pensées chaque jours depuis le 2 février. Et ils le resteront jusqu'à ce que John soit libéré et qu'il puisse retrouver les siens - sa famille, ses collègues et les personnes déracinées pour l'aide desquelles il a consacré sa vie.
Toutefois le Haut Commissaire souhaite profiter de cette occasion pour rappeler à tous que les attaques menées contre des travailleurs humanitaires se produisent trop souvent et dans de trop nombreux endroits à travers le monde. Les personnes comme John Solecki ont un but - celui d'aider les gens qui en ont besoin. Les attaquer blesse chacun d'entre nous, mais surtout les personnes les plus vulnérables.
Ainsi, pour marquer cette Journée internationale de solidarité pour les employés disparus, nous appelons de nouveau ceux qui détiennent John à le libérer immédiatement pour que lui et tous ses collègues puissent continuer à accomplir leur travail humanitaire, une mission essentielle.