Message vidéo du Haut Commissaire Filippo Grandi à l'occasion de la Journée mondiale du réfugié – tel qu'enregistré
Message vidéo du Haut Commissaire Filippo Grandi à l'occasion de la Journée mondiale du réfugié – tel qu'enregistré
Aujourd’hui, nous célébrons la Journée mondiale du réfugié. C’est une journée qui vous rend hommage, à vous parmi nous qui avez dû fuir, quitter vos foyers chers à vos cœurs, pour survivre.
Cette journée nous offre l’occasion de saluer votre courage et votre détermination à redémarrer votre vie.
En cette journée, je pense à ceux d’entre vous que j’ai rencontrés durant mes 35 années de carrière au service des réfugiés. Dans les camps et dans les villes où vous avez trouvé la sécurité. Je suis sans cesse profondément touché par vos récits et inspiré par votre espoir.
C’est pourquoi, en cette Journée mondiale du réfugié, mais aussi tous les jours de l’année, mes collègues et moi-même nous nous engageons à faire tout ce qui est possible pour vous aider.
Pas seulement pour que vous puissiez joindre les deux bouts, mais aussi pour que vous puissiez prospérer.
Même s'il y a aujourd’hui – et comme jamais auparavant – davantage de gens comme vous qui ont été déracinées (plus de 70 millions de personnes), nous avons développé de meilleurs moyens pour mobiliser la communauté internationale afin qu'elle vous soutienne.
Est-ce suffisant ? Non.
Il y a encore beaucoup trop peu de places de réinstallation pour les réfugiés qui en ont besoin. Les niveaux de financement sont trop faibles. Certains pays introduisent des restrictions qui limitent votre accès aux procédures d’asile. On empêche les bateaux de sauver les réfugiés en train de se noyer. Les pourparlers de paix tardent à porter leurs fruits.
Mais de nombreux pays généreux, ainsi que des communautés, restent des lieux d’accueil. Et de nouveaux partenaires de développement et du secteur privé offrent des investissements et de l’expertise. Les particuliers font des dons ou s’engagent dans le bénévolat. Les témoignages d’humanité continuent d’exister.
C’est pourquoi, en cette Journée mondiale du réfugié, nous devons garder espoir.