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Contrôle et évaluation

Contrôle et évaluation

1 Janvier 2001
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Les opérations de terrain de l'UNHCR dépendent de l'accès à des informations précises et actualisées. Un système de contrôle environnemental a été établi dans ce but à l'intérieur de la Division Environnement en 1995, en particulier pour contrôler et juger des activités environnementales et des opérations sur le terrain.

L'un des objectifs majeurs de ce travail est de fournir au personnel de l'UNHCR et aux organisations partenaires de l'information précise et détaillée (souvent à l'aide d'une carte), ce qui est essentiel pour une planification réussie ainsi que pour la gestion et le contrôle des activités environnementales. L'aide est aussi dispensée au moyen d'une planification durant la phase d'urgence des opérations, ainsi que d'un programme général et d'indications techniques.

Le contrôle continu des régions où sont affectés les réfugiés permet d'établir des données inestimables sur l'état des environnements locaux, et est particulièrement utile pour déterminer le niveau de dégradation environnementale (principalement la déforestation) autour des camps choisis. Une telle information donne une indication claire sur la durée et l'ampleur des problèmes qu'ils font naître, ainsi qu'une information précise pour une réhabilitation et une gestion à plus long terme des sites.

Une aide technologique telle que des images satellite (SPOT ou Landsat) et des Systèmes de Positionnement Global (GPS) sont utilisés par le Système de Contrôle Environnemental. Les images-satellite reliées aux systèmes d'information géographique (GIS) et aux GPS ont déjà été utilisées pour la République Démocratique du Congo, le Kenya, le Myanmar, le Népal et la Tanzanie. Les données fournies par ces images ont aidé à contrôler le degré et l'extension de la déforestation à l'intérieur et autour du parc national de Virunga (République Démocratique du Congo), site inscrit au patrimoine mondial d'une grande importance écologique. Cette étude a aussi permis de mieux connaître la flore du parc, puisque la carte la plus récente sur la végétation datait des années 1950. Dans une situation toute différente, au Kenya, les données sur l'origine des réfugiés, ainsi que le nombre et la localisation des différents groupes ethniques dans le camp, sont en train d'être cartographiées afin d'améliorer la gestion des camps.

Les données recueillies sont stockées au format digital dans une base de données générale sur l'environnement des réfugiés. A partir de là, la localisation précise des camps de réfugiés peut être cartographiée avec l'information correspondante sur les principales composantes environnementales (ie données sur les zones protégées, les marécages, les sites du patrimoine mondial et le climat). De même, le nombre de réfugiés dans chaque camp peut être rapidement déterminé, tout comme peuvent l'être des données essentielles sur les principaux paramètres environnementaux concernant ces camps.

Un contrôle régulier (tous les 6 mois ou un an), utilisant des vidéos et des photos aériennes, des images satellite et des témoignages sur le terrain, permet une analyse détaillée de l'évolution des principaux paramètres environnementaux autour de camps spécifiques, ce qui aide l'UNHCR et les organisation partenaires à identifier quelles actions sont nécessaires pour remédier à la situation.