Changement climatique et catastrophes naturelles
Changement climatique et catastrophes naturelles
Pour le HCR, les conséquences du changement climatique sont considérables. Certaines précieuses ressources comme l’eau potable, sont susceptibles de devenir encore plus limitées. De nombreuses cultures et certains animaux ont peu de chances de survivre à certains endroits si les conditions deviennent trop chaudes et sèches, ou trop froides et humides. La question de la sécurité alimentaire, déjà préoccupante, deviendra encore plus insurmontable.
Les populations tentent de s’adapter à cette situation mais, pour un grand nombre, cela signifie la décision d’aller vivre ailleurs pour pouvoir survivre. De tels déplacements, ou les effets du changement climatique sur les ressources naturelles, pourront provoquer des conflits avec les autres collectivités, car un nombre croissant de personnes se disputeront des ressources de plus en plus rares.
Outre la protection des populations déracinées par les catastrophes et un environnement en constante évolution, nous travaillons à accroître la résilience des personnes qui sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique.
- Refword - Documents et Rapports
- IMDC - Global Estimates 2014: People displaced by disasters
- UNFCCC - Climate induced displacement, migration and managed relocation rising up the adaptation agenda of the UNFCCC
- UN News Center - Feature: Should international refugee law accommodate climate change?
- International Bar Association - 'Climate refugees'? Addressing the international legal gaps - Benjamin Glahn
- Vulnerable nations urged to craft climate migration policy
Photos: Changement climatique, catastrophes et déplacements de populations
01 janvier 2015
Depuis 2009, on estime que, chaque seconde, une personne a été déracinée par une catastrophe naturelle, ce qui donne une moyenne de 22,5 millions de gens déplacés par des phénomènes d'ordre climatique ou météorologique, depuis 2008 (IDMC 2015)
Les catastrophes et les phénomènes à survenue progressive, comme les sécheresses en Somalie en 2011 et 2012, les inondations au Pakistan entre 2010 et 2012, et le tremblement de terre au Népal en 2015 peuvent générer des traumatismes pour des populations massives devenues sans-abri, sans eau potable ni produits de première nécessité.
Sous l’égide du HCR, le Groupe de protection mondiale a pour but de protéger et d’aider les personnes victimes de déplacement forcé, qui ne peuvent retourner chez elles en sécurité. Bien que la plus grande partie des personnes déracinées par les catastrophes naturelles et le changement climatique restent dans les limites de leur propre pays, où les gouvernements ont des responsabilités clairement définies, la communauté internationale peut, si on le lui demande, apporter soutien et assistance humanitaire.
Lorsque nous sommes appelés à intervenir, nous pouvons déployer des équipes d’urgence et apporter un soutien en termes d’enregistrement, de documentation et de regroupement familial, et fournir abris, hygiène de base et nourriture.
Beaucoup de ceux qui sont déracinés au-delà des frontières en raison du changement climatique, peuvent ne pas répondre aux critères de définition du statut de réfugié. Ils ont cependant besoin de protection et d'assistance. En conséquence, le HCR soutient la Plate-forme sur les déplacements liés aux catastrophes, qui assure le suivi du travail engagé par l'initiative Nansen sur les déplacements transfrontaliers. Cette Plate-forme coordonnera la mise en oeuvre des recommandations de l’Agenda de protection de l’initiative de Nansen.
Le HCR a aussi élaboré un guide pour la réinstallation gérée pour faire sortir les civils des zones de catastrophes naturelles et de changement climatique, tout en respectant leurs droits humains. De plus, le HCR apporte son soutien technique au processus de la CCNUCC depuis 2008, y compris par la coordination du Groupe consultatif sur le changement climatique et la mobilité humaine. Le HCR reste engagé à fournir un soutien technique aux Parties pour la mise en oeuvre de l'Accord de Paris.