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Le premier vol du pont aérien organisé par le HCR vers le Timor-Leste va partir vendredi soir

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Le premier vol du pont aérien organisé par le HCR vers le Timor-Leste va partir vendredi soir

Le premier vol organisé dans le cadre du pont aérien urgent mis en place par le HCR vers le Timor-Leste va quitter Amman, la capitale de la Jordanie, tard ce soir. Ce vol va permettre d'acheminer du matériel d'hébergement dont le besoin se fait grandement sentir sur place, ainsi que des articles de base destinés à aider les dizaines de milliers de déplacés internes. Une équipe d'urgence va être déployée à Dili pendant le week-end afin de renforcer le personnel déjà présent sur place.
2 Juin 2006 Egalement disponible ici :
Des camps de fortune abritant des déplacés se sont multipliés autour de Dili, la capitale du Timor-Leste, les habitants tentant de fuir l'insécurité et de trouver un abri.

GENEVE, 2 juin (UNHCR) - Le premier vol organisé dans le cadre du pont aérien urgent mis en place par l'UNHCR vers le Timor-Leste va quitter Amman, la capitale de la Jordanie, tard ce soir. Ce vol va permettre d'acheminer du matériel d'hébergement dont le besoin se fait grandement sentir sur place ainsi que des articles de base destinés à aider les dizaines de milliers de déplacés internes. Une équipe d'urgence va se déployer à Dili pendant le week-end afin de renforcer l'équipe déjà sur place.

Cet avion, qui contient des tentes familiales légères, des bâches en plastique, des jerrycans issus de notre entrepôt régional en Jordanie, devrait atterrir dans la capitale du Timor-Leste Dili dimanche matin. D'autres vols sont prévus, Darwin, (en Australie) devant être utilisé comme point relais. Ils permettront de transporter davantage de tentes et de bâches en plastique, ainsi que des couvertures, des moustiquaires et des ustensiles de cuisine. Les détails de ces opérations sont en cours de finalisation.

« Dans le cadre de la réponse graduelle apportée à la crise et de l'effort commun fourni par d'autres agence des Nations Unies, des organisations internationales et des ONG, l'UNHCR envoie des articles d'hébergement et des biens non alimentaires pour près de 30 000 personnes déplacées par les violences et les pillages », a indiqué le porte-parole en chef de l'UNHCR, Ron Redmond, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue vendredi à Genève.

Quelque 100 000 personnes sont déplacées au Timor-Leste. Environ 65 000 d'entre elles vivent dans 30 campements sordides à Dili même et 35 000 se sont réfugiées à la campagne.

« L'UNHCR, en coordination avec le gouvernement et les autres agences, va établir de nouveaux camps pour les déplacés où ils pourront vivre dans de meilleures conditions et où l'assistance sera acheminée plus facilement, jusqu'à ce que la situation de sécurité s'améliore et qu'ils puissent rentrer chez eux », a indiqué Ron Redmond.

L'UNHCR discute des questions de sécurité dans les nouveaux camps avec les autorités, dans la mesure où il s'agit d'un facteur important pour rassurer les déplacés.

Pour renforcer les capacités de stockage après la livraison du pont aérien à venir, trois grands entrepôts mobiles seront transférés depuis notre entrepôt logistique situé à Medan, au nord de l'île indonésienne de Sumatra. Lors du même vol au départ de Médan, 1 400 réchauds seront également acheminés.

« L'équipe d'urgence de l'UNHCR, qui va partir ce week-end, est composée de spécialistes de la planification ainsi que de logisticiens, d'administrateurs, de chargés de protection et de personnel des services communautaires », a indiqué Ron Redmond.

L'UNHCR a eu recours à ses réserves opérationnelles pour financer le début de l'opération, dont le coût est estimé à 3,7 millions de dollars. Mais ces fonds devront être réapprovisionnés rapidement.

Cette semaine au Timor-Leste, l'UNHCR a déployé du personnel depuis l'Indonésie pour accroître sa présence auparavant limitée et démarrer le travail sur le terrain pour aider les milliers de déplacés.

Après le rapatriement de plus de 220 000 réfugiés est-timorais, l'UNHCR avait réduit sa présence au Timor-Leste. Ces réfugiés avaient fui les violences faisant suite au référendum organisé par les Nations Unies en août 1999 pour déterminer si le Timor oriental, qui faisait partie de l'Indonésie, allait accéder à l'indépendance. L'agence pour les réfugiés a aussi assisté quelque 28 000 personnes, qui voulaient rester en Indonésie, à garder leur nationalité indonésienne. En décembre 2005, l'UNHCR a mis fin à ses opérations humanitaires au Timor occidental, après six ans de travail dans la région.