Luciano Pavarotti et Bono unissent leurs voix pour l'Iraq
Luciano Pavarotti et Bono unissent leurs voix pour l'Iraq
Le 8 avril 2003
Genève/Modène - Le célèbre ténor italien, Luciano Pavarotti, et le meneur du groupe de rock irlandais U2, Bono, vont collecter des fonds pour le travail du HCR en faveur des Iraquiens déracinés, lors d'un concert de charité qui sera donné le mois prochain dans la ville italienne de Modène. Le concert du 27 mai sera le dixième de ce genre organisé par un groupement d'artistes du monde entier réunis autour de Luciano Pavarotti, sous l'appellation « Pavarotti et ses amis », pour collecter des fonds en faveur des causes humanitaires. Pour la quatrième année consécutive, les bénéfices du concert seront cette année reversés au HCR.
Ce sera aussi la seconde fois que Maestro Pavarotti et Bono chanteront en duo dans le cadre d'un concert de charité. En 1995, alors que la guerre en Bosnie faisait rage, ils avaient chanté ensemble, avec le groupe The Edge et Brian Eno, lors d'un spectacle rendu célèbre par la chanson « Miss Sarajevo ».
Depuis dix ans, Maestro Pavarotti est accompagné dans ses concerts de Modène par une impressionnante liste d'artistes du monde entier, parmi lesquels Zucchero, Sting, Dalla, Bryan Adams, Ligabue, Liza Minelli, Elton John, Andrea Bocelli, Stevie Wonder, Céline Dion, Lionel Richie, Gloria Estefan, Laura Pausini, Caetano Veloso, Anastacia, James Brown, Lou Reed, Ricky Martin, Eric Clapton et tant d'autres. Par le passé, des millions de dollars ont ainsi été récoltés pour le travail du HCR et d'autres causes charitables. Cette année, les recettes du concert seront consacrées aux efforts mis en oeuvre par le HCR pour venir en aide aux personnes affectées par la guerre en Iraq.
En préparation à cette crise iraquienne, le HCR a en effet mobilisé et stocké du matériel d'urgence dans les pays voisins de l'Iraq afin de pouvoir y recevoir des réfugiés éventuels. Le HCR est à présent en mesure d'assister jusqu'à 350 000 personnes. Même si, trois semaines après le début du conflit, peu d'Iraquiens ont pour l'instant quitté leur pays, les responsables humanitaires ont souligné qu'il était encore trop tôt pour écarter toute éventualité d'une crise de réfugiés.