Le HCR se félicite de l'entrée en vigueur de la convention relative aux mines antipersonnel
Le HCR se félicite de l'entrée en vigueur de la convention relative aux mines antipersonnel
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a aujourd'hui acclamé l'entrée en vigueur de la convention relative aux mines antipersonnel, l'un des éléments clés pour assurer la sécurité des réfugiés retournant dans d'anciennes zones de guerre infestées par les mines, lesquelles continuent de tuer et de mutiler des années après que les combats aient cessé.
Soulignant l'importance de la lutte contre les mines au sein de son organisation, Sadako Ogata, qui dirige le HCR, s'est engagée à travailler aux côtés des agences de l'ONU, ainsi que d'autres organisations et des gouvernements « afin que ce fléau disparaisse une fois pour toutes de la surface de la terre ».
La Convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction a été signée il y a tout juste un an à Ottawa. Elle a depuis été ratifiée par 65 pays et signée par 133 autres.
Le HCR soutient l'interdiction totale de l'utilisation des mines antipersonnel. L'organisation a eu pour politique de boycotter les produits de compagnies qui produisent ou qui vendent des mines ou tout autre élément pouvant entrer dans leur composition.
Le HCR a rappelé que les mines menacent la sécurité du retour des réfugiés et des personnes déplacées dans leur région d'origine, que ce soit au Cambodge ou en Bosnie-Herzégovine, en Afghanistan ou au Mozambique, au nord-ouest de la Somalie ou au Sahara occidental, en Angola ou au Kosovo. « La présence de ces mines rend dangereuse, souvent au risque d'y perdre la vie, toute activité quotidienne, telle que cultiver la terre, par exemple », a souligné Ogata.
Le HCR a alloué 2,5 millions de dollars cette année aux activités de déminage, afin d'encourager le retour des groupes minoritaires dans des villages en Bosnie-Herzégovine. Le HCR finance également des activités de déminage et de prévention au Cambodge, au Sahara occidental, au nord-ouest de la Somalie, en Ethiopie et à Djibouti.