31 000 réfugiés ivoiriens ont rejoint le Libéria, le HCR prépare un deuxième pont aérien humanitaire
31 000 réfugiés ivoiriens ont rejoint le Libéria, le HCR prépare un deuxième pont aérien humanitaire
MONROVIA, Libéria, 28 janvier (HCR) - Le nombre des réfugiés ayant fui au Libéria pour échapper aux tensions et à la violence sporadique post-électorales en Côte d'Ivoire voisine a passé le cap des 31 000.
Selon nos dernières statistiques d'enregistrement, quelque 31 339 réfugiés ivoiriens se trouvent désormais dans l'est du Libéria. La plupart d'entre eux sont hébergés dans 26 villages du comté de Nimba, dans l'est du Libéria. La vaste majorité des réfugiés sont des femmes et des enfants. Dans la plupart des cas, ils ont trouvé refuge dans des villages frontaliers et ils vivent au côté des communautés locales.
Les équipes du HCR sur le terrain rassemblent les informations sur les nouveaux arrivants via les communautés locales sur les lieux où ils se trouvent pour les enregistrer et leur fournir une aide.
A ce jour, seul un petit nombre de réfugiés ivoiriens ont rejoint d'autres pays voisins. Actuellement on compte quelque 620 réfugiés en Guinée, environ 170 au Togo et autour de 110 au Mali.
Parallèlement, un second pont aérien transportant des biens de secours du HCR vers Monrovia est prévu pour ce week-end. Un avion-cargo McDonnell Douglas MD11 affrété par le HCR devrait arriver dimanche depuis Liège en Belgique avec à son bord 83 tonnes de matériel d'aide, y compris 17 000 couvertures, 11 400 matelas, 11 400 jerrycans, 5 700 batteries de cuisine, 5 700 bâches de toile goudronnée. Ce matériel provient de l'entrepôt d'urgence de l'agence à Copenhague.
Les articles de secours seront temporairement stockés dans le nouvel entrepôt du HCR à l'aéroport international Robertsfield, situé à environ 60 kilomètres de la capitale libérienne. Puis ils seront transportés par camion dans les régions de l'est du Libéria.
Le premier pont aérien d'urgence organisé par le HCR vers le Libéria s'est
déroulé le 19 décembre 2010 pour répondre aux besoins urgents de la première vague d'Ivoiriens ayant fui la violence et les tensions post-électorales dans leur pays.