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Le HCR se réjouit de la libération d'un nouveau groupe de Soudanais en Egypte

Communiqués de presse

Le HCR se réjouit de la libération d'un nouveau groupe de Soudanais en Egypte

19 Janvier 2006

Le Caire, jeudi le 19 janvier 2006

Un total de 233 personnes, dont 176 femmes et enfants soudanais et 57 personnes originaires du Darfour, a été relâché de trois prisons du Caire. Ces Soudanais ont été libérés mercredi soir. Ils appartenaient à un groupe de plus de 2 000 personnes qui a été délogé, le 30 décembre dernier, d'un parc du Caire situé à proximité du bureau de l'UNHCR, après une manifestation de trois mois.

« Nous sommes extrêmement soulagés que ce groupe ait été libéré et qu'un autre groupe de 39 personnes - des femmes, des enfants et des détenteurs de documents d'identité de l'UNHCR - le soit aussi aujourd'hui », indique Mr. Radhouane Nouicer, directeur adjoint de l'UNHCR pour la région, venu de Genève pour une mission au Caire. « Nous sommes reconnaissants aux autorités égyptiennes pour ce geste d'humanité. »

La plupart des manifestants initialement détenus avaient été libérés dans les jours qui avaient suivi l'incident. Cependant, plus de 600 personnes étaient encore en détention le 5 janvier, lorsque l'UNHCR a obtenu l'autorisation d'accéder aux Soudanais détenus dans trois prisons du Caire afin de déterminer leur statut juridique et d'évaluer leur besoin d'une protection internationale. L'agence a ensuite recommandé la libération de toutes les personnes détenues, les deux tiers d'entre elles étant des femmes et des enfants, des personnes déjà enregistrées auprès de l'UNHCR ou ayant fui la région soudanaise du Darfour déchirée par un conflit.

Concernant les 183 Soudanais encore en détention, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés a demandé un délai supplémentaire pour pouvoir déterminer, en bonne et due forme, leur statut juridique.

« Nous allons continuer à évaluer le statut des 183 Soudanais qui restent en prison en menant une évaluation adéquate et approfondie de leur cas afin de déterminer si ces personnes relèvent de la compétence de l'UNHCR », a déclaré Radhouane Nouicer.

Le gouvernement d'Egypte a donné jusqu'au 26 janvier à l'UNHCR pour poursuivre son travail d'évaluation juridique. L'UNHCR espère qu'aucune personne de ce groupe ne sera reconduite à la frontière.

Entre temps, l'UNHCR au Caire a repris l'enregistrement des demandeurs d'asile et le renouvellement des documents d'identité, activités qui avaient été sérieusement entravées par la manifestation. Il faudra un certain temps pour rattraper le travail en retard.

« Nous travaillerons étroitement avec les autorités égyptiennes et continuerons à les assister pour fournir le meilleur soutien aux personnes qui ont besoin d'une protection », indique Radhouane Nouicer. « Le partage des responsabilités sera fondamental, tout comme un financement supplémentaire de la part des donateurs. »