Derniers développements sur les retours, après le séisme au Pakistan
Derniers développements sur les retours, après le séisme au Pakistan
Après plus de 6 mois, la phase d'urgence pour l'opération du Pakistan suite au tremblement de terre arrive à sa fin et après l'annonce par le gouvernement de la fermeture des camps de secours à partir de mars, les survivants du tremblement de terre continuent à rentrer chez eux à un rythme soutenu. Quelque 100 000 personnes abritées dans les camps sont rentrées chez elles pour reconstruire leurs maisons le mois dernier, et 57 camps ont été fermés. Environ 55 000 personnes sont toujours hébergées dans quelque 99 camps.
Pour soutenir ces retours, l'UNHCR a financé à hauteur de 2,25 millions de dollars le travail de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour faciliter le retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité des personnes déplacées internes, depuis les camps de secours vers leurs villages situés la zone touchée par le tremblement de terre au Pakistan. Selon un accord signé le mois dernier, l'UNHCR fournira les fonds pour une partie conséquente de la part prise par l'OIM dans le Plan d'action des Nations Unies pour assurer une surveillance médicale et des moyens de transport pour les survivants du tremblement de terre. Le projet démarrera en avril et durera jusqu'à la fin août.
Inévitablement, il y aura quelques personnes vulnérables qui ne pourront pas rentrer chez elles immédiatement pour différentes raisons. Cela concerne particulièrement les orphelins, les veuves ou les handicapés ; d'autres ont perdu leurs terres ou sont venues de villes comme Balakot, qui se trouvait sur une ligne de fracture et qui doit être déplacée. Il est extrêmement important que ces personnes vulnérables puissent continuer à être assistées jusqu'à ce que des solutions permanentes soient trouvées pour elles.
Dans la Province frontière du Nord-Ouest, les autorités ont maintenu trois camps (Siran Sialkot, Gari Habibullah et Meira) pour les personnes vulnérables. Dans la province du Cachemire pakistanais, au moins deux camps (Thori Park et Mera Tanolia) ont été conservés pour ces groupes.
L'UNHCR fournit les ressources nécessaires (voitures, équipements de bureau) et assure la formation (gestion des camps) des autorités civiles - le Coordinateur régional des secours et l'Organisation de gestion des camps - pour les aider à gérer et assister les groupes restants dans ces camps.
Nous veillons également à ce que les personnes redeviennent autonomes. Depuis février, nous avons fourni des fonds à la Commission Internationale Catholique pour les Migrations (CICM), pour mener des programmes de formation professionnelle dans certains camps, destinés aux personnes extrêmement vulnérables en particulier. A travers des cours comme la couture, la broderie, la plomberie ou la maçonnerie, nous espérons les aider à redevenir autosuffisants avant le retour dans leurs villages.