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Le sport, source d'espoir pour les réfugiés : exposition à Paris

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Le sport, source d'espoir pour les réfugiés : exposition à Paris

Une nouvelle exposition photos à Paris, visible pendant toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques, montre le pouvoir du sport pour les réfugiés et les personnes déplacées.

L'exposition présente 22 photographies d'athlètes réfugiés, elle est affichée sur les murs de la Caserne Napoléon dans le centre de Paris.
12 Juillet 2024


Lorsque des personnes sont contraintes de fuir la violence, les conflits ou les persécutions, elles sont confrontées à une situation d'exil et d'incertitude qui peut durer des années. Alors qu'elles cherchent à reconstruire leur vie, le sport peut apparaître comme une source d'espoir et d'autonomisation, et une manière d'améliorer le bien-être physique et mental.

Le sport peut aider les gens à échapper à leurs soucis quotidiens, leur redonner un sentiment de plaisir et d'amusement, et leur apporter une certaine normalité au milieu de la perturbation. Mais c'est plus que cela - le sport donne aux réfugiés la chance de guérir, de se développer et de grandir, et contribue à de nouveaux avenirs pleins d'objectifs, de fierté et d'accomplissement. Il peut également rapprocher les personnes déplacées et leurs communautés d'accueil, en faisant tomber les barrières, en suscitant de nouvelles amitiés et en facilitant l'intégration et l'inclusion.

La nouvelle exposition, organisée par le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, la Fondation olympique pour les réfugiés et la Ville de Paris, démontre le pouvoir du sport pour transformer la vie des personnes déplacées de force - que ce soit pour construire des amitiés durables, changer les attitudes négatives et renforcer la cohésion sociale, ou pour emmener les athlètes les plus talentueux jusqu'aux Jeux olympiques.  

Voici quelques images de l'exposition.

Abbas Karimi, nageur paralympique

Abbas Karimi, nageur afghan né sans bras, s'entraîne ici en Floride pour obtenir une place dans l'équipe paralympique des réfugiés de Tokyo 2020. Après être devenu champion national de para natation, Abbas a dû fuir l'Afghanistan en raison de persécutions. Il s’est réfugié en Turquie avant de se réinstaller aux États-Unis.

© Courtesy of Ryan Rosenbaum
United States. Refugee athlete Abbas Karimi trains with hopes of securing a place on the Tokyo 2020 Refugee Paralympic Team

Parfait, maître du para-taekwondo

Parfait Hakizimana s’entraîne ici pour une place dans l'équipe paralympique des réfugiés en 2020. Après avoir perdu sa mère et été blessé par balle lors d'une attaque sur sa ville natale, au Burundi, il a trouvé refuge dans le camp de Mahama, au Rwanda. Il collectionne aujourd’hui les titres et inspire ses nombreux élèves.

© UNHCR/Anthony Karumba
Rwanda. Impact of sport in uplifting the spirit and hopes of refugees at Mahama refugee camp

Nouvel horizon pour les joueuses afghanes

Plusieurs membres de l'équipe féminine nationale de football ont été contraintes de fuir l’Afghanistan du fait de leur pratique du football. Les joueuses et leurs familles ont reçu des visas d'urgence de la part du gouvernement australien en 2021. Elles concourent à présent dans la Ligue de l’État de Victoria.

© UNHCR/Heidi Wentworth-Ping

 

Australia. Exiled Afghan women’s football team thrives in adopted country

Toucher son rêve du bout des doigts

Alors qu’il n’avait que 15 ans, Lich Gatkoi a trouvé refuge dans le camp de Kakuma, au Kenya. Lorsque son cousin est retourné au Soudan du Sud, le jeune homme s’est retrouvé sans famille. Il a alors décidé de fonder sa propre équipe de basket afin d’offrir aux jeunes du camp l’opportunité d’obtenir une bourse d’étude grâce au sport.

© UNHCR/Charity Nzomo
Kenya. Sport for change. Basketball. inclusion through sport.

Le programme Terrains d'Avenir

Terrains d’Avenir est un projet qui contribue à l’inclusion sociale des jeunes déplacés. Soutenu par l’Olympic Refuge Foundation, le Ministère français des Sports et la Ville de Paris, il est porté par Emmaüs Solidarité, Futbol Màs France, Kabubu, Ovale Citoyen, Play International et la Taekwondo Humanitarian Foundation.

© Terrains d’Avenir/Amandine Lauriol
France. Inclusion through sport with Terrains d'Avenir

Fernanda, la résilience sur le ring

Fernanda Godoy Escalante, 13 ans, doit faire face à la violence de groupes criminels au Honduras. Malgré les défis rencontrés, elle est devenue championne nationale de boxe. Son parcours témoigne des exploits que peuvent accomplir les personnes déplacées de force, quand on leur en donne l’opportunité.

© UNHCR/Santiago Escobar-Jaramillo
Honduras. Community centre for internally displaced

Wessam Salama, boxeur olympique

Wessam Salama a dû fuir la Syrie pour la sécurité de sa famille et pour avoir une chance de poursuivre sa carrière de boxeur. Celui qui est aujourd'hui réfugié en Allemagne avec sa femme et ses deux enfants a représenté la Syrie aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et a fait partie de l'équipe olympique des réfugiés en 2020.

© UNHCR/Gordon Welters
Germany. Boxer Wessam Salamana is training hard in the hope to compete in Tokyo 2020 under the Olympic Flag as a member of the Refugee Olympic Team.

Popole Misenga, judoka olympique

Popole Misenga s’est réfugié au Brésil après avoir fui son pays d’origine, la République démocratique du Congo. Son rêve de judo a commencé dès le plus jeune âge, dans un centre pour enfants déplacés à Kinshasa. En 2016, il a été le premier réfugié de l’histoire à remporter un match aux Jeux Olympiques. Un moment inoubliable.

© UNHCR/Benjamin Loyseau
Brazil. Congolese refugee, Popole Misenga, wins his first round judo match at Rio 2016

Un coach transmet son amour pour la danse

L’histoire de Krisildo Guce, chorégraphe et danseur de 25 ans, débute en Albanie, où il découvre la danse traditionnelle. Devenu réfugié en France, le jeune homme enseigne aujourd’hui la danse moderne à Paris avec l’association Kabubu, pour le programme Terrains d’Avenir.

© Terrains d’Avenir/Agence Protein
France. A coach transmits his love of dance

Judo for Peace

De jeunes judokas du programme Judo for Peace ont présenté leurs aptitudes à l’occasion des 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre. L'événement, organisé en partenariat avec le HCR, la police et une ONG, promeut un dialogue entre les enfants locaux, réfugiés, demandeurs d'asile et leurs hôtes.

© UNHCR/Emmanuel Croset
South Africa. 16 Days of Activism against Gender-Based Violence campaign at the Judo for Peace in Alexandra, Johannesburg

La rage de vaincre d’Eldric Sella Rodriguez

Réfugié, Eldric Sella Rodriguez a inspiré de nombreuses personnes en participant aux Jeux Olympiques de Tokyo. Il continue aujourd’hui de se battre pour remporter de nouvelles médailles et faire connaître la situation des personnes qui ont dû fuir en quête de sécurité et d'une vie meilleure.

© UNHCR/Jeff Mayers
Trinidad and Tobago. Refugee athlete and Olympic hopeful Eldric Sella dreams of gold

La danse pour reprendre confiance

Une garderie locale propose des activités allant de la musique à la danse aux enfants ukrainiens. Ceux qui ont été déplacés par le conflit y ont accès gratuitement. Un moyen pour les enfants traumatisés par les bombardements et la guerre de reprendre confiance en eux.

© UNHCR/Andrew McConnell
Ukraine. Recreational activities for local and IDP children