Des centaines de Somaliens continuent de fuir au Kenya
Des centaines de Somaliens continuent de fuir au Kenya
GENEVE, 29 octobre (HCR) - Le HCR a fait part vendredi de sa préoccupation quant à « une situation humanitaire se détériorant rapidement » dans la partie nord de la frontière entre le Kenya et la Somalie.
Lors d'un point de presse, Adrian Edwards, porte-parole du HCR, a indiqué que des centaines de Somaliens continuent à fuir les affrontements survenant dans la ville frontalière de Beled Hawo en Somalie, entre Al-Shabaab et Ahlu Sunna Wal Jamaa, une milice alliée au Gouvernement somalien de transition.
« Hier, plus de 7 100 réfugiés squattaient le site du Point de frontière numéro un, situé à environ 500 mètres de la frontière entre la Somalie et le Kenya », a indiqué Adrian Edwards. « Ce sont principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées. Leurs conditions de santé et de sécurité se détériorent d'heure en heure. Certaines de ces personnes dorment en plein air dans ce lieu depuis l'éruption des combats le 17 octobre dernier. »
Jeudi, l'un des camions appartenant à une agence humanitaire partenaire, Islamic Relief Worldwide, a été touché par des tirs lors d'une livraison de biens de secours à des réfugiés au Point de frontière numéro un, ce qui a provoqué une suspension des activités humanitaires. Vendredi matin, la distribution des articles humanitaires a repris.
Le HCR mène également une rapide évaluation de la santé des réfugiés pour que les personnes malades puissent recevoir un traitement immédiat. Le problème des abris demeure vivement préoccupant alors qu'il pleut depuis des jours dans cette région.
Adrian Edwards a indiqué que de nombreuses vies humaines seraient menacées si les affrontements devaient reprendre entre les deux milices. Le HCR exhorte les autorités kényanes à permettre le transfert de ces personnes dès que possible.
En début de semaine, avec les autorités kényanes, le HCR a identifié un site approprié dans un site nommé Garbakole localisé à environ 11 kilomètres de la frontière. Cependant, le HCR attend toujours le feu vert des autorités pour commencer le transfert de ces personnes déracinées par les combats dans ce site.