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Une comtesse à la rencontre de réfugiés colombiens en Equateur

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Une comtesse à la rencontre de réfugiés colombiens en Equateur

La philanthrope et mannequin mexicaine Genoveva Casanova y Gonzalez termine une visite en Equateur visant à sensibiliser le public sur la question des réfugiés colombiens.
3 Novembre 2008
Genoveva Casanova aux côtés d'enfants réfugiés colombiens dans le nord de l'Equateur.

QUITO, Equateur, 3 novembre (UNHCR) - La philanthrope et mannequin mexicaine Genoveva Casanova y Gonzalez termine une visite en Equateur visant à sensibiliser le public sur la question des réfugiés colombiens.

Genoveva Casanova y Gonzalez, qui a entretenu une relation étroite avec l'agence des Nations Unies pour les réfugiés ces deux dernières années, a rencontré des réfugiés, ainsi que des représentants des autorités, à Quito puis dans des villages de la côte Pacifique et le long de la frontière avec la Colombie durant sa visite la semaine dernière. Elle s'est rendue compte par elle-même de l'avancement de projets gérés par le HCR et ses partenaires.

« J'ai rencontré des personnes extraordinaires qui ont subi des épreuves difficiles et qui reconstruisent maintenant leurs vies », a dit cette mère de deux enfants, qui tient son titre de comtesse de Salvatierra de son mariage avec un aristocrate espagnol.

Elle a été marquée par les conditions difficiles et la pauvreté dans lesquelles vivent de nombreux Colombiens. Des représentants des autorités lui ont expliqué les plans visant à améliorer la situation d'environ 130 000 exilés colombiens en Equateur, dont seulement 20 000 sont enregistrés en tant que réfugiés.

Genoveva Casanova y Gonzalez, dont les grand-parents étaient des réfugiés, a été touchée par les souffrances endurées par de nombreux réfugiés, et tout spécialement les femmes, avant leur fuite en Equateur. Durant une visite au centre d'information et d'orientation des réfugiés de Quito, elle a rencontré Silvia, qui a subi des abus sexuels et qui a été battue dans sa petite ferme en Colombie par des membres d'un groupe armé irrégulier après qu'elle ait aidé sa fille de 17 ans à s'échapper. « Il faut que davantage de gens entendent parler d'histoires comme celle-ci, pour aider à faire avancer les choses et à créer une plus grande solidarité », a expliqué Genoveva Casanova y Gonzalez.

Durant l'événement organisé à Quito pour célébrer le 63e anniversaire des Nations Unies, Genoveva Casanova y Gonzalez a remercié l'Equateur pour son engagement envers le respect des droits humains et les réfugiés. A son retour en Espagne, elle a promis de continuer son travail pour sensibiliser encore davantage le public sur la question des réfugiés à travers le monde.

Cette jeune femme accomplie s'était rendue l'année dernière en Inde et au Népal pour se rendre compte par elle-même des projets du HCR. Elle a aussi participé à des cérémonies de célébration de la Journée mondiale du réfugié.

Par Xavier Orellana à Quito, Equateur