Déclaration faite par M. Poul Hartling, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, lors de la deuxième session régulière du Conseil économique et social (ECOSOC), le 19 juillet 1982
Déclaration faite par M. Poul Hartling, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, lors de la deuxième session régulière du Conseil économique et social (ECOSOC), le 19 juillet 1982
Le 19 juillet 1982
Monsieur le Président,
Permettez-moi de vous dire combien je suis heureux de cette occasion qui m'es offerts de m'adresser au Conseil économique et social. Je suis d'autant plus heureux que nos discussions vont se tenir sous votre efficace et compétente direction.
Conformément aux résolutions pertinentes relevant du champ d'activité de mon Office, j'aimerais aujourd'hui essentiellement parler de la Conférence internationale sur l'Assistance aux réfugiés en Afrique (CIARA), de la Somalie et des étudiants réfugiés en Afrique australe. Toutefois, je suis également conscient de l'intérêt manifesté par le Conseil à l'égard d'autres situations spécifiques que j'évoquerai brièvement, et du problème des réfugiés en général.
Certes, selon l'angle sous lequel on se place, on peut trouver des aspects hautement positifs et encourageants dans l'évolution des problèmes des réfugiés. Je pense notamment aux diverses opérations de rapatriement librement consenti menées avec succès ces dernières années. Sur le plan global cependant, le problème demeure très préoccupant et n'a aucune tendance à régresser.
Le fardeau dû à la présence massive de réfugiés continue de peser lourdement sur de nombreux pays en voie de développement, parfois parmi les plus pauvres du monde. Les moyens mettre en oeuvre pour leur venir en aide demeurent considérables, tant du pont de vue de l'aide nationale ou internationale, que gouvernementale ou non gouvernementale
Nos efforts, en grande partie, demeurent concentrés sur l'Afrique. Dans la Corne de l'Afrique, tout en continuant à pourvoir aux besoins essentiels des réfugiés nous tâchons d'accorder de plus en plus d'importance à la recherche de solutions durables.
A Djibouti, où le nombre des réfugiés dépasse 30 000, le programme vise essentiellement à aider les réfugiés dans les camps - où ils vivent pour la plupart - tout en recherchant des solutions - avec succès récemment - pour les réfugiés urbains, en particulier sous forme de réinstallation dans les pays tiers.
En Ethiopie, nous avons lancé un appel de fonds destiné à mettre en oeuvre un programme élargi en faveur des rapatriés. Ce programme devrait à la fois apporter des secours limités et une assistance à la réinstallation aux réfugiés, ainsi qu'un environnement matériel et un climat propices à encourager davantage le rapatriement librement consenti. Je reste confiant qu'avec les dispositions opérationnelles actuellement engagées sur place, la mise en oeuvre de ce programme pourra débuter sans retard.
Au Soudan, des mesures sont prises pour faire face à de nouveaux afflux de réfugiés dans le sud du pays, pour réviser le programme d'installation dans cette région où la population réfugiés est très danse, et pour continuer à procéder à l'établissement de communautés rurales ou semi-urbaines dans des zones du pays où l'implantation de réfugiés est déjà importante. A la demande du Conseil économique et social lors de sa première session régulière cette année, je soumettrai un rapport concernant la situation des réfugiés au Soudan à la 37ème session de l'Assemblée générale.
Au Zaïre, le programme principal couvre quelque 50,000 réfugiés dans le Haut-Zaïre qui, malgré des difficultés logistiques considérables dues notamment aux distances à parcourir pour acheminer les marchandises, reçoivent des vivres et des biens de première nécessité ainsi qu'une assistance à l'installation rurale.
Au Tchad, je suis heureux de pouvoir dire que le programme de rapatriement et de réinstallation en faveur de 200 000 ressortissants tchadiens, dont la plupart rentraient de l'étranger, a été à bien.
Monsieur le Président, j'aimerais maintenant en venir aux trois points concernant l'Afrique que je suis tenu d'aborder en vertu de résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du conseil économique et social.
Le Secrétaire général m'a demandé de présenter son rapport intitulé « Conférence internationale sur l'Assistance aux réfugiés en Afrique », lequel a été distribué aux membres du conseil sous la cote E/1982/72. Ce rapport fournit une information détaillée sur les activités consécutives à la CIARA. J'aimerais par conséquent, passer en revue les principaux éléments relatifs à l'action du suivi de la CIARA.
Au cours de la CIARA, les organisateurs de la Conférence - l'Organisation des Nations Unies, l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) - ont été priés de poursuivre leur collaboration et leurs consultations concernant les activités consécutives à la Conférence. La mise en oeuvre des conclusions de la Conférence a par conséquent été confiée au Comité directeur de la CIARA qui est composé de haute représentants de l'Organisation des Nations Unies, de l'Organisation de l'unité africaine et du HCR.
Au cours de ses travaux, le Comité directeur s'est attaché à identifier les projets prioritaires parmi toutes les propositions présentées à la CIARA. Dans sa tâche, le Comité a été assisté par les recommandations d'un Groupe de travail technique qui avait entrepris l'examen et l'étude de tous les projets soumis par les pays d'asile à la conférence.
Comme vous le savez, Messieurs les délégués, un des résultats de cette conférence a été de recevoir des annonces de contributions d'une valeur totale approximative de 574 millions de dollars des Etats-Unis. Au cours de l'année, les donateurs ont non seulement précisé la nature de leurs contributions, mais ils ont aussi spécifié la voie par laquelle celles-ci devraient être versées au profit des réfugiés et des rapatriés en Afrique. Actuellement, à l'exception de 12 millions de dollars, toutes les contributions annoncées à la CIARA ont été acheminées à la demande expresse des pays donateurs soit de façon bilatérale soit par l'intermédiaire de diverses agences ou organisations.
En tenant compte des recommandations du Groupe de travail technique, le Comité directeur a gardé à l'esprit l'importance du volume et de la disponibilité de contributions non spécifiées dans l'établissement d'une première sélection des projets prioritaires de la CIARA.
Monsieur Smyser, Haut Commissaire adjoint, s'est adressé au nom des membres du comité directeur, aux pays donateurs, dans sa lettre du 22 décembre 1981 où il leur a fait part de la première sélection de projets prioritaires. Entretemps, le comité a poursuivi ses efforts afin d'obtenir une assistance des agences des Nations Unies en vue de l'amélioration de la documentation relative aux projets, sollicitée par les donateurs. On espère pouvoir compter sur eux pour les fonds nécessaires à l'exécution.
Comme les délégués le savent également, l'un de nos objectifs consiste à faire rapport aux membres de l'ECOSOC sur la situation des réfugiés. Une grande partie de ces renseignements sont contenus dans mon rapport à l'Assemblée générale, et afin de le compléter et de fournir à l'ECOSOC des informations supplémentaires, le rapport du Comité directeur de la CIARA a été distribué en annexe au rapport du Secrétaire général, document E/1982/76. Ces rapports fournissent une description actualisée de la condition des réfugiés en Afrique.
Permettez-moi Monsieur le Président, d'ajouter un appel personnel à tous les intéressés pour qu'une action urgente soit entreprise. Il convient en effet d'aider les pays d'asile à faire face aux besoins supplémentaires engendrés par la présence des réfugiés, lesquels ont été identifiés et justifiés par la CIARA ainsi que par le Comité directeur ultérieurement. A cet égard, j'aimerais me référer aux pages 5 à 7 du rapport du Secrétaire général qui fait état de l'action déjà entreprise par le HCR afin d'incorporer dans ses programmes des projets CIARA qui s'élèvent à plus de 140 millions de dollars des Etats-Unis.
Lors de sa première session régulière, le Conseil économique et social a adopté la résolution 1982/4 demandant qu'un rapport sur la situation des réfugiés en Somalie comprenant les progrès effectués dans la mise en oeuvre en Somalie du 28 janvier au 3 février, soit présenté lors de sa deuxième session régulière en attendant un rapport global à la 37ème session de l'Assemblée générale. Conformément à cette résolution, permettez-moi de formuler quelques commentaires sur la situation des réfugiés en Somalie.
La Gouvernement de la Somalie et la Mission d'étude sont convenus d'un chiffre de planification pour le programme de 1982 de 700 000 bénéficiaires dans 35 camps répartis dans les quatre parties du Shebelle, Gedo, Hiran et le nord-ouest.
Le programme, qui a commencé il y a environ trois ans, ne s'attache plus exclusivement comme à ses débuts aux besoins d'urgence et à la garantie de la survie des réfugiés. La nouvelle orientation consiste en effet à aider les réfugiés à assurer eux-mêmes leurs moyens d'existence. Cependant, lorsque cela est nécessaire, l'aide d'urgence se poursuit et des livraisons supplémentaires d'articles tels que tentes, couvertures, vêtements, savon, ustensiles et nattes sont prévus avant la fin de l'année.
Au fur et à mesure que la situation s'est stabilisée, nous avons commencé à pouvoir envisager des mesures à plus long terme. Une campagne d'alimentation d'appoint a été organisée par les dispensaires des camps afin de réduire la malnutrition en particulier parmi les enfants. Un accord a été conclu avec le Gouvernement afin d'entretenir, d'améliorer et d'élargir le dispositif d'approvisionnement en eau potable. La situation sanitaire globale est stable et des services de santé de base sont disponibles dans chaque camps. Les équipements sanitaires plus spécialisés, cependant sont limités et d'accès difficile pour la population réfugiée. Quelques cas de réfugiés ont dus être soignés en dehors de Somalie, en utilisant les fonds destinés aux réfugiés handicapés.
Les installations scolaires sont agrandies dans les camps. Une Institution pour la formation en cours d'emploi des instituteurs a été créée et formera quelque 2 100 instituteurs réfugiés d'ici l'année 1984. Six cent salles de classes seront construites dans les camps d'ici la fin de l'année 1983. Des bourses sont fournies aux étudiants réfugiés en vue d'une formation secondaire et/ou professionnelle dans le cadre des équipements disponibles localement.
Plusieurs mesures ont été prises afin de conserver le combustible domestique et de pourvoir aux besoins dans ce domaine. Un programme de reboisement dans le Sud est en bonne voie et sera élargi à d'autres régions. Entretemps, nous étudions d'autres possibilités de remplacement comme le pétrole lampant, le charbon de bois aggloméré.
Alors que la solution du rapatriement librement consenti reçoit toute l'attention nécessaire, nous déployons cependant des efforts considérables afin d'aider les réfugiés à voir une activité économique et dans le meilleur des cas à parvenir à l'autosuffisance, soit dans l'agriculture soit dans d'autres champs d'activité. Des discussions entre le Gouvernement de la Somalie et la Mission interorganisations ont abouti à ce que les restrictions imposées à la pratique de l'agriculture par les réfugiés soient levées. Il a été convenu que certains camps seraient déplacés vers des zones économiquement mieux pourvues, et des plans visent à quintupler la production agricole afin de parvenir à mettre en culture 15 000 hectares d'ici la fin de 1983. Un vaste projet d'aviculture et un projet pilote de zootechnie seront à présent entrepris.
Ainsi, grâce aux efforts conjoints des gouvernements, du HCR, d'autres agences des Nations Unies et de plus de 30 agences bénévoles, des progrès ont été accomplis en dépit de sérieuses difficultés, inévitables dans un pays dont les ressources sont limitées et qui doit faire face à son propre problème de développement.
Lors de sa 36ème session, l'Assemblée a adopté la résolution 36/170 demandant au Secrétaire général, en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, d'organiser et de mettre en oeuvre une assistance de type éducationnel et autre aux étudiants réfugiés de Namibie et d'Afrique du Sud qui ont obtenu l'asile au Botswana, au Lesotho, au Swaziland et en Zambie. Un rapport sur cette question est actuellement en cours de préparation pour soumission à la 37ème session de l'Assemblée générale. J'aimerais à cette occasion porter à la connaissance du Conseil les mesures entreprises par le HCR afin d'aider les réfugiés en Afrique australe.
L'assistance éducationnelle demeure un objectif prioritaire du HCR dans sa quête de solutions durables aux problèmes des réfugiés. La formation sous toutes ses formes est une conditions requise pour parvenir à l'autosuffisance, indispensable au succès de toutes solutions durables. Ce type d'assistance revêt une importance spéciale car elle tend à compenser au niveau de l'éducation l'absence d'égalité des chances dont souffrent les jeunes gens dans le système de l'apartheid en vigueur en Namibie et en Afrique du Sud. Le HCR prépare en même temps les étudiants réfugiés de Namibie et d'Afrique du Sud à devenir des citoyens à l'esprit constructif à leur retour dans une Namibie indépendante ou en Afrique du sud où ils retrouveront leur place légitime. Tous ces programmes éducationnels sont entrepris avec la participation active des Etats de première ligne dont les politiques libérales en matière d'asile sont d'une aide inestimable pour le HCR.
Au Botswana, quelque 118 étudiants réfugiés sont actuellement inscrits dans plusieurs institutions d'éducation privée et publique et reçoivent l'assistance financière du HCR. Nous avons contribué dans une large mesure à la construction de deux écoles secondaires qui ont été terminées en 1981. Ces deux écoles sont à présent entièrement opérationnelles et continueront à être utilisées au même titre par les nationaux et les réfugiés.
Le principal volet de notre programme au Lesotho consiste à encourager le Gouvernement à poursuivre sa politique libérale d'admission des étudiants réfugiés en améliorant l'infrastructure éducationnelle du pays aux niveaux secondaires, professionnels, techniques et universitaires. Les installations de l'Institut technique Lerotholi et de l'Université nationale du Lesotho, qui ont été améliorées et agrandies avec l'aide du HCR, bénéficieront à des centaines d'étudiants réfugiés qui sont actuellement inscrits et à de nombreux étudiants supplémentaires à l'avenir. En fait, la majorité des 11 5000 réfugiés se trouvant du Lesotho sont des étudiants, réfugiés de l'apartheid.
Le Swaziland a également poursuivi une politique généreuse d'admission des réfugiés dans les institutions d'éducation à tous les niveaux. Une assistance comprenant enseignement, transport, livres et autres composantes est fournie à ceux qui en ont besoin. Un projet visant à agrandir les installations du « University College of Swaziland » en fournissant des dortoirs supplémentaires, des laboratoires et un matériel d'enseignement commencera au cours de la seconde moitié de 1982 si les fonds de la communauté internationale sont reçus. En contrepartie, le Gouvernement du Swaziland a accepté de garantir 10 à 15% d'admission en faveur des réfugiés.
En Zambie, quelque 4 500 namibiens vivent dans le centre d'éducation et de santé du SWAPO a Nyango, et ceci représente une augmentation de 2 500 réfugiés par rapport à l'année précédente. A la demande du SWAPO, le HCR a fourni un matériel d'enseignement ainsi que d'autres produite de première nécessité comme les vivres, les vêtements et les médicaments.
Dans tous les pays les étudiants réfugiés sont bien sûr en mesure de bénéficier des services d'orientation disponibles pour tous les réfugiés. De nombreux réfugiés ont cherché et obtenu des conseils sûrs, par exemple sur les cours à suivre et, une fois leurs études terminées, sur les perspectives d'emploi dans leurs domaines respectifs.
En 1981, on a constaté une augmentation sensible de la proportion des étudiantes réfugiés assistées par le HCR et qui de ce fait peuvent obtenir une instruction. Nous sommes heureux de constater cette évolution, et dans l'attente d'une augmentation supplémentaire en 1982, nous espérons sincèrement que cette tendance se poursuivra.
Monsieur le Président, j'aimerais également aborder brièvement la situation des réfugiés dans d'autres parties du monde.
En Asie, il existe plusieurs foyers de préoccupation.
Au Pakistan, le programme du HCR cette année était prévu pour 2,1 millions de réfugiés - sur un total de 2,7 millions enregistrés selon les autorités - répartis sur plus de 300 villages dans la Province frontière du nord-ouest et du Baluchistan. Aux difficultés rencontrées pour mettre en oeuvre et maintenir le mouvement d'un programme aussi vaste, s'ajoutent celles des dommages à l'environnement causés par les réfugiés et leurs troupeaux. La Banque mondiale est en train d'élaborer un programme qui fournirait des emplois à un certain nombre de réfugiés et à la population locale environnante, permettrait de remédier aux dommages subis par les ressources de la région et de créer des valeurs économiques durables dans les zones affectées.
En Iran, le Gouvernement compte créer dix centres ruraux abritant chacun 5 000 réfugiés. Le HCR, en réponse à une demande du Gouvernement, espère pouvoir financer certaines parties du programme notamment dans les domaines de l'alimentation, des abris, de l'approvisionnement en eau, de la santé, de l'éducation et des activités destinées à mener les réfugiés à l'autosuffisance.
Les événements du Liban nous ont profondément émus. Nous n'avons cessé de suivre la situation de très près et somme en contact suivi avec notre délégué sur place. Si notre propre rôle à l'intérieur du Liban est limité en raison du mandat de mon Organisation, nous coopérons étroitement avec le Coordonnateur désigné par le Secrétaire général vu les besoins humanitaires énormes et avons participé à la Mission interorganisations qui a visité le Liban ce mois-ci. Nous avons versé deux contributions initiales de 100 000 dollars chacune et nous nous proposons de poursuivre l'effort. Hors du Liban, nous avons envoyé des directives à nos bureaux concernés afin qu'ils prennent les mesures nécessaires pour assister et obtenir au moins le droit de résidence temporaire pour les Libanais quittant leur pays et qui n'ont pas la possibilité d'y rentrer dans un proche avenir. Nous étudions chaque situation spécifique et avons envoyé une mission en Syrie qui a recommandé une aide du HCR à 5 000 Libanais en détresse dans ce pays. Un montant de 100 000 dollars a été alloué sur place par la mission.
En Asie du Sud-Est, plus de 30 000 nouveaux réfugiés sont arrivés dans les pays de premier asile pendant les six premiers mois de cette année et une total de 215 000 réfugiés attendent encore une solution durable dans la région. Tout en ne perdant pas de vue les possibilités de rapatriement librement consenti, tous les efforts sont déployés pour maintenir le rythme de réinstallation vers les pays tiers. Des efforts sont également consentis dans d'autres domaines importants comme les départs organisés du Viet Nam, le sauvetage des réfugiés en mer. En outre, un accord a récemment été conclu par mon Office et le Gouvernement thaïlandais concernant un programme de lutte contre la piraterie dont les réfugiés sont victimes dans la mer de Chine méridionale.
En Amérique latine, les programme les plus importants se déroulent au Honduras, qui reçoit des réfugiés de trois pays et où l'on tente notamment, une fois les réfugiés éloignés des frontières, de leur apporter des solutions durables dans l'agriculture.
Monsieur le Président, un aperçu de la situation, même des plus rapides montre que le problèmes des réfugiés se pose dans le monde entier. Chaque année, alors que certains problèmes sont résolus d'une part, des centaines de milliers de nouvelles personnes sont déracinées d'autre part. Nous devons tous continuer sans relâche à offrir des solutions durables. A cet effet, le soutien continu et la compréhension de gouvernements revêtent une importance inestimable. Notre foi dans la dignité et la valeur de l'homme doit être sans cesse réaffirmée.
Je vous remercie, Monsieur le Président.