Les déplacements forcés affectent de manière disproportionnée les personnes handicapées. Elles peuvent être confrontés à davantage de stigmatisation, de violence et d’obstacles pour accéder aux services de base.
Ceci est une photo d’Ahmed, un réfugié syrien au Liban, et sa femme Lazmiah (2014). Ahmad est employé par le HCR comme travailleur social volontaire auprès des réfugiés, il offre un soutien à des réfugiés syriens handicapés.
Ahmad ne connait que trop l’importance du travail qu’il effectue. En 2013, il a été atteint par un éclat de mortier en Syrie et il a perdu ses deux jambes. Maintenant, avec l’aide du HCR et sa mobylette fabriquée sur mesure, il est déterminé à donner un coup de main aux personnes dans le besoin.
D’après l’Organisation mondiale de la santé près de 15% de la population mondiale souffrent d’un handicap. Plusieurs millions sont considérés comme déplacés mais demeurent souvent invisibles au sein même de leurs communautés déracinées.
Les personnes handicapées ne constituent pas un groupe homogène – elles ont des capacités et des besoins différents, et contribuent de diverses manières à leurs communautés. En temps de crise, elles peuvent être exposées à la discrimination, à l’exploitation et à la violence, et être confrontées à de nombreux obstacles pour accéder à l’aide humanitaire.
Au HCR, nous nous efforçons de veiller à ce que les personnes handicapées aient accès aux services vitaux et aient la possibilité d’utiliser leurs compétences et leurs capacités pour leur propre bénéfice, celui de leur famille et celui de leurs communautés.
Nous travaillons 24 heures sur 24 pour identifier les problèmes qu’elles rencontrent et trouver des solutions à long terme.
En savoir plus
- UNHCR Emergency Handbook (en anglais)
- Convention relative aux droits des personnes handicapées
