Personne ne devrait être forcé de fuir son foyer pour être ce qu’il est ou pour aimer celui ou celle qu’il aime.
Mais les personnes LGBTQI+ peuvent – et le font – demander le statut de réfugié par crainte d’être persécutées en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur expression de genre et/ou de leurs caractéristiques sexuelles.
Au HCR, nous nous efforçons de protéger les réfugiés, les demandeurs d’asile, les apatrides et les personnes déplacées à l’intérieur de leur pays qui sont lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels et intersexuels.
Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuelles (LGBTI) peuvent être victimes de discrimination, de persécution et de violence, parfois au quotidien. Dans certains pays, les relations entre personnes du même sexe sont sanctionnées par la loi, voire passibles de la peine de mort. De nombreuses personnes LGBTI n’ont d’autre choix que de se réfugier ailleurs. Mais même dans leur pays d’asile, elles peuvent être confrontées à la stigmatisation et aux abus.
Au cours des dernières décennies, le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile LGBTI a augmenté, la plupart d’entre eux étant considérés comme des « membres d’un certain groupe social » au sens de la Convention de 1951 sur les réfugiés, qui définit le terme de « réfugié », énonce leurs droits et définit les obligations légales des États en matière de protection.
En savoir plus
- Documents sur Refworld (en anglais)
- UNHCR Guidelines on International Protection No. 9: Claims to Refugee Status based on Sexual Orientation and/or Gender Identity (en anglais)
