Alors qu’elle était une jeune médecin prometteuse à Khartoum, Razan vit aujourd’hui dans un camp de fortune pour les personnes déplacées par le conflit soudanais, où elle met ses compétences au service de sa communauté.
Razan est passée d'une vie confortable à Khartoum, où elle travaillait comme médecin, à un abri de fortune à Wadi Halfa. © HCR/Mohamed Rached Cherif
« Je me suis réveillé avec le bruit des bombardements », se souvient Razan, 26 ans, à propos du jour d’avril où les combats ont éclaté à Khartoum.
Razan et son frère font partie des quelque 3,8 millions de personnes qui ont été déplacées à l’intérieur du Soudan depuis le début du conflit. Ces personnes sont dispersées dans tout le pays, dans de nouveaux sites de rassemblement pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays, dans des endroits proches des camps de réfugiés existants et dans les zones frontalières, avec peu de nourriture et d’eau.
La vie de Razan à Wadi Halfa est à mille lieues de celle à Khartoum, où elle passait ses week-ends dans les cafés au bord du Nil et prenait des cours d’équitation. Aujourd’hui, elle dort sous une bâche, parfois réveillée par des tempêtes de sable. À l’aube, elle doit marcher 10 minutes jusqu’aux latrines les plus proches.
Razan et son frère font partie des quelque 3,8 millions de personnes qui ont été déplacées à l’intérieur du Soudan depuis le début du conflit. Ces personnes sont dispersées dans tout le pays, dans de nouveaux sites de rassemblement pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays, dans des endroits proches des camps de réfugiés existants et dans les zones frontalières, avec peu de nourriture et d’eau.
La vie de Razan à Wadi Halfa est à mille lieues de celle à Khartoum, où elle passait ses week-ends dans les cafés au bord du Nil et prenait des cours d’équitation. Aujourd’hui, elle dort sous une bâche, parfois réveillée par des tempêtes de sable. À l’aube, elle doit marcher 10 minutes jusqu’aux latrines les plus proches.
« La collaboration avec le HCR m’a donné un but. »
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