L’équipe de Belgique participe à la seconde édition de l’Unity Euro Cup

Le sport peut permettre aux personnes forcées de fuir de se reconstruire. Il permet de créer de nouvelles opportunités, de nouer des amitiés et même d’établir des carrières. Cela a été prouvé une fois de plus la semaine dernière à Francfort en Allemagne, où le 28 juin, des réfugiés de toute l’Europe se sont rassemblés pour représenter leurs pays d’accueil lors de la seconde édition de l’Unity Euro Cup. Ce tournoi de football, organisé par le HCR et l’UEFA, illustre le pouvoir fédérateur du sport et sa capacité à rassembler un groupe de personnes diverses, dont les réfugiés.   

La Belgique était également représentée à Francfort par une équipe composée de personnes diversifiées, incluant des réfugiés. L’un des joueurs représentant l’équipe nationale est Kamal, un réfugié syrien arrivé en Belgique en 2022. Le football a toujours joué un rôle important dans sa vie, tant chez lui en Syrie que dans sa nouvelle communauté d’accueil, ici en Belgique. 

En plus des bienfaits pour sa santé physique, le football l’a beaucoup aidé à se sentir chez lui en Belgique : «Le football m’a permis de sortir de chez moi et de faire connaissance avec beaucoup de monde, on joue chaque semaine…Il est évident que le foot m’a aidé à m’intégrer dans la société… Pendant la coupe du monde, j’ai bien sûr soutenu les Diables Rouges ! » 

Même si l’équipe belge n’a pas remporté le tournoi. Les 15 pays et une équipe représentant l’UE en compétition pour la victoire, on fait de l’édition de cette année une fois de plus un grand succès. Chaque équipe était composée de joueurs locaux et de réfugiés, ainsi que de joueurs et de joueuses. En finale, la Finlande a pris le dessus sur l’Irlande pour remporter le titre à l’issue d’une journée placée sous le signe des valeurs du sport et de la solidarité. 

Sur et hors du terrain, l’Unity Euro Cup a montré le rôle que peut jouer le football dans le renforcement des liens entre les communautés d’accueil et les réfugiés, en faisant tomber les frontières et en créant un espace d’inclusion par le biais du langage universel du sport.