Les hommes adultes et les garçons sont souvent négligés dans les discussions relatives aux déplacements forcés alors qu’ils ont des besoins particuliers et qu’ils sont confrontés à des menaces spécifiques contre leur vie et leur liberté.
Ceci est une photo d’un père afghan déplacé et trois de ses enfants dans leur logement temporaire à Kariz-e-Meer, dans la banlieue de Kaboul. La famille a fui le nord de Kunduz en mai 2021 après la destruction de leur maison lors des combats.
Souvent les hommes sont plus directement affectés par les conflits armés qui provoquent des mouvements de réfugiés. Ils risquent d’être recrutés de force dans les armées et les milices et ils expérimentent souvent une perte grave d’amour-propre car les rôles entre les hommes et les femmes changent lorsque les ménages et les communautés sont contraintes de s’exiler et deviennent bénéficiaires de l’aide internationale.
Dans les villes, les hommes et les garçons sont souvent menacés de détention et d’exploitation, en particulier dans les pays où la loi leur interdit de travailler.
Sayed Mohammad* et sa famille pouvaient regagner leur maison en 2021, après avoir fui les combats en Afghanistan. Mais toute la partie arrière de leur maison n’est plus qu’un amas de gravats et la famille est très endettée après six ans à se déplacer d’une habitation temporaire à une autre à chaque fois que les combats se rapprochaient.
* Son nom a été modifié à des fins de protection.
Sayed Mohammad* et sa famille pouvaient regagner leur maison en 2021, après avoir fui les combats en Afghanistan. Mais toute la partie arrière de leur maison n’est plus qu’un amas de gravats et la famille est très endettée après six ans à se déplacer d’une habitation temporaire à une autre à chaque fois que les combats se rapprochaient.
* Son nom a été modifié à des fins de protection.
