Après avoir rencontré en l’espace de moins d’une semaine le Pape François à Rome et Madame Valérie Trierweiler, la première dame de France à Paris, Sœur Angélique a fait escale en Belgique
Le prix Nansen, du nom du premier Haut Commissaire pour les réfugiés de la Société des Nations, Fridtjof Nansen, récompense une personnalité ou une association ayant œuvré en faveur des populations déplacées.
Pas le temps de s’adonner à des activités touristiques pour la Sœur qui réalise actuellement » un tour d’Europe digne d’une rockstar » comme le formule un journaliste du journal De Morgen dans son article du 8 octobre. Les interviews et rencontres qui comprenaient une audience privée avec la Commissaire européenne chargée de l’aide humanitaire Kristina Georgieva, la Reine Mathilde, ainsi que de nombreux médias, radio comme télévision, se sont enchainés à un rythme endiablé et n’ont pas eu raison du beau sourire d’Angélique.
D’ailleurs comme aime le rappeler la Lauréate, le sourire c’est la vie. La vie est justement ce qu’Angélique est parvenue à réinsuffler à plus de 2000 victimes de Joseph Kony et son Armée de Résistance du Seigneur. Les filles qu’elle recueille dans son centre sont totalement traumatisées par les violences et sévices sexuelles qu’elles ont endurés dans la brousse. Quand elles arrivent dans son centre, la plupart de ces filles sont malades, mutilées et portent en elles le fruit de leurs viols. Pourtant, les femmes ont un rôle clef dans un pays tel que le Congo : elles élèvent les enfants, travaillent dans les champs et gagnent de l’argent sur les marchés. Sœur Angélique prend sous son aile ces femmes abandonnées et répond par de l’amour, à la haine, aux violences et à la barbarie.
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